[fessenheim-tn] Suite Tricastin

Stop Fessenheim stopfessenheim at yahoo.fr
Do Jul 10 14:16:20 CEST 2008


 Chers amis,

Encore un article dans les DNA, plus ci-dessous un résumé du communiqué de
l'IPPNW, avec des détails sur les conséquences sanitaires d'une telle fuite.
Classer en niveau 1 (anomalie !!!) un rejet de radioactivité aussi important
dans l'environnement montre combien les risques sur la santé sont pris à la
légère par les autorités.
Nous vous invitons à relancer la diffusion autour de vous de notre lettre à
l'ASN, ci-jointe, pour leur montrer que nous ne sommes pas dupe de toute
cette désinformation.

Cordialement,

SF

 *Traduction-résumé*
*Communiqué de l'IPPNW du 09/07 suite à la fuite d'uranium à Tricastin*
L'uranium déversé dans les fleuves va se retouver dans l'eau potable, dans
les produits de la pêche et dans l'irrigation des surfaces agricoles.
L'uranium se stocke dans les reins et le foi.
L'uranium émet des rayons Alpha, qui comparativement aux rayons gamma,
induisent un plus fort potentiel de cancers.
Il faut s'attendre à de la désinformation quant aux conséquences de cette
fuite.
Une fois de plus, cet "incident" nucléaire montre qu'au contraire de ce que
les instances gouvernementales et nucléaires veulent nous faire croire, la
sécurité dans les centrales nucléaire n'est pas supérieure à celle des
autres industries.



 (c) Les Dernières Nouvelles d'Alsace - 10/07/2008 - Droits de reproduction et
de diffusion réservés

  France
Nucléaire / Après un rejet accidentel d'uranium au Tricastin
Mesures, émotion vive et propos rassurants Un rejet accidentel d'uranium
émanant du site de la centrale nucléaire de Tricastin (Vaucluse) a provoqué
hier une vive émotion. Les autorités se veulent de leur côté rassurantes.

 Un dysfonctionnement sur une installation de la Socatri (filiale d'Areva)
lors d'un transfert entre deux cuves a donné lieu à un rejet d'effluents
contenant environ 75 kg d'uranium dans les cours d'eau proches du site.
 L'incident a été classé au niveau 1 (« anomalie ») sur l'échelle Ines qui
en compte sept et évalue la gravité des événements touchant les
installations nucléaires.
 « L'exploitant a fait une déclaration à l'Autorité de sûreté nucléaire
(ASN) où il indique que le débordement a eu lieu à 23h » lundi, a déclaré le
directeur général de l'ASN Jean-Christophe Niel. « L'ASN a été prévenue vers
7H30 le matin (mardi) et l'exploitant a pris la mesure de l'importance du
rejet vers midi », a-t-il ajouté.
 La Socatri a rejeté ces accusations. Selon elle, si des effluents avaient
bien été identifiés dans une cuve à 23h (lundi), il n'y avait alors pas
débordement. Le débordement ne serait intervenu au niveau du sol qu'à 4h
mardi et l'alerte aurait alors été donnée.
 La Socatri a pour mission d'épurer les effluents contenant de l'uranium et
émanant des installations industrielles présentes sur le site de Tricastin
(activités de chimie ou d'enrichissement de l'uranium, par exemple) avant de
les rejeter dans les cours d'eau.
 Des relevés ont été effectués dans la nappe, dans trois puits de pompage
appartenant à des particuliers, ainsi que dans les cours d'eau dans lesquels
les effluents ont été rejetés. Ils n'ont révélé « aucun élément anormal »,
selon Socatri, ce qu'a confirmé l'ASN.

«Une technologie
à risque élevé»

 Selon les préfectures du Vaucluse et de la Drôme, la concentration maximale
d'uranium relevée dans les eaux de surface est tombée à 31 microgrammes par
litre hier matin contre 90 mardi soir. Malgré «cette diminution rapide», les
valeurs restent supérieures à la normale et les deux préfectures ont
maintenu les mesures annoncées mardi : interdiction de consommation de l'eau
issue de certains captages, de la pêche, de la consommation de poisson,
d'activités nautiques et de la baignade sur certains cours d'eau.
 L'incident a cependant suscité l'inquiétude. Le président PS de la région
PACA Michel Vauzelle s'est dit «préoccupé». En Allemagne, le secrétaire
d'Etat à l'Environnement Michael Müller a estimé que ce rejet « ne devait
pas être pris à la légère » et que le nucléaire était une « technologie à
risque élevé ».
 Le réseau Sortir du nucléaire a « soupçonné Areva de rétention délibérée
d'information et, de fait, de mise en danger volontaire de la population ».
Il a appelé à un rassemblement samedi à Paris.
 « Cet accident démontre que le nucléaire n'est pas une énergie propre », a
estimé Greenpeace. Nicolas Sarkozy omet bien sûr de préciser ce genre de
détail quand il annonce en grande pompe le lancement d'un 2e EPR, Tricastin
étant justement l'un des sites pressentis ».
 La Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la
radioactivité) entend déposer plainte « contre deux exploitants de
Tricastin, tous deux filiales du groupe Areva : Areva NC (Cogéma) pour
l'enfouissement de plus de 700 tonnes de déchets, et Socatri pour ses rejets
radioactifs dans l'environnement ».

 Édition du Jeu 10 juil. 2008
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