[fessenheim-tn] pour info.- énergie - revue de presse DNA

schwartz arnaud schwartz_a at yahoo.com
Do Dez 21 08:38:49 CET 2006


SOMMAIRE (du plus récent au plus ancien)
- éolien
- biogaz
- étiquette énergie des logements
- bâtiment (54kW/m2/an)
- hydro-électricité

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© Dernières Nouvelles D'alsace, Dimanche 17 Décembre 2006. / Sarre Union 
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Quelle rentabilité pour les éoliennes ? 
  
 
Vendredi, 250 personnes environ, dont les élus de la communauté de communes avant de siéger, ont participé à la balade nocturne dans les rues de Diemeringen sur le thème de Noël. (Photo DNA)
 
 
 

C'est un peu compliqué ! Mais ces études sont indispensables pour définir les formes que pourrait prendre l'exploitation des cinq éoliennes projetées sur les hauteurs. Elles serviront d'ailleurs à d'autres intercommunalités qui préconisent, elles aussi, d'investir dans les énergies renouvelables. Les deux intervenants ont schématisé pour expliquer les possibilités qui s'offrent aux élus du conseil communautaire.

On peut espérer
un rendement de 6% à 8% par an

 A commencer par Marie-Anne Spony, avocate du cabinet de conseils juridiques Fidal qui a synthétisé son rapport. Au départ le postulat est simple : Nordex qui assurera la construction du parc éolien, a constitué une SAS (société par actions simplifiées) d'exploitation, mais elle ne s'engagera pas dans la production d'électricité et entend vendre les ouvrages. Par ailleurs, la Cdc d'Alsace Bossue a pris une compétence spécifique pour éviter la prolifération non maîtrisée d'éoliennes. On sait que la caisse des dépôts et des consignations est très intéressée et compte prendre une participation majoritaire, voire 100%, dans la société d'exploitation. Les collectivités territoriales (Région, département, CCAB) manifestent également un réel intérêt pour un investissement dont le retour est quasi assurée à moyen terme (8 à 10 ans).

 A ce titre, la transformation de la SAS en société d'économie mixte (SEM) parait la mieux adaptée. Cependant une capitalisation conséquente est nécessaire pour couvrir le montant des investissements. Selon M. Vigneron, de la société Nordex, on peut espérer un rendement de 6 à 8% par an. Si aucune idée majoritaire ne s'est franchement dégagée, pour Jean Mathia « on n'a pas dit qu'on investissait, on étudie la possibilité », pour François Brua, vice-président « si Nordex investit c'est pour faire de l'argent. C'est une chance qu'il faut saisir », alors que Heini Klein n'est pas convaincu que « la communauté de communes ait pour objet de faire de la spéculation ».
 Enfin la formule d'une SEM permettrait également l'ouverture à une participation citoyenne (ressortissants de la communauté de communes) pour lesquels toutefois, les dividendes ne seraient intéressants - supérieurs au livret A - qu'en cas d'une souscription importante de parts.

De 37 836 à 171 426 € selon l'année et le scénario

David Rosant, de KPMG, cabinet d'audit et de conseils en management, a évoqué le volet fiscal. En résumé il ressort de son rapport qu'il serait plus indiqué d'instituer une taxe professionnelle de zone « éolienne » ce qui éviterait de créer une zone d'activités comme celle de Thal Drulingen où la taxe est d'environ 8%, et permettrait de pratiquer une taxe spécifique, de l'ordre de 9,34 % au maximum.
 Les modalités de partage des recettes fiscales passeront par la constitution d'un fond de concours communautaire « éoliennes » à destination des communes membres. Jean Mathia a rappelé qu'il était initialement prévu de répartir les taxes à hauteur de 50% pour la commune de Dehlingen et de 50% pour les 31 autres communes. La simulation des produits à recouvrer, varie, selon les scénarios, de 37 836 € à 85 713 € la première année et de 75 671 € à 171 426 € à compter de l'année suivante. Ce qui est loin d'être négligeable.


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Jean-Luc Will 


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© Dernières Nouvelles D'alsace, Samedi 16 Décembre 2006. / Région 
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Le lycée agricole veut produire du biogaz 
  
 
Les déjections des 160 têtes de bétail du lycée polluent. Mais elles sont aussi riches en énergie. Bientôt, celle-ci ne sera plus perdue, mais exploitée. (Photo DNA - G.M.)
 
 
 

Hier, tous les acteurs concernés par ce projet de production de biogaz se sont retrouvés à Obernai pour prendre connaissance du résultat de la pré-étude et s'organiser. « C'est un projet totalement magnifique. Je prends l'engagement d'y mettre 50 000 à 100 000 € », s'est enthousiasmé Bernard Fischer, maire et vice-président du conseil général, mettant la pression sur les responsables administratifs de la Région, dont aucun élu n'était présent. « On vous soutiendra pour réaliser une étude plus complète et on sera présent sur une partie de l'investissement, lui a-t-on répondu, en rappelant que la décision appartenait aux élus.

Avec des eaux de lavage
chargées en graisses

 On voit mal comment le conseil régional pourrait ne pas suivre. Les bénéfices seront multiples. « L'économie en CO2 sera équivalente aux émissions produites par 350 Français pendant un an », explique Freddy Merkling, directeur de l'exploitation agricole du lycée, qui a eu l'idée de départ.
 Comment ? En recueillant notamment les eaux de lavage de l'entreprise de charcuterie Stoeffler, chargées en graisses. Elles seront mélangées avec le fumier des 160 taurillons de l'élevage du lycée, qui passera bientôt à 220 têtes. En y ajoutant du jus de compost frais (issu des tontes, des choucrouteries...), on obtient un produit riche en calories, dont raffolent les bactéries qui produisent le biogaz. Celui-ci sera brûlé dans un congesteur (moteur au gaz) qui produira un tiers d'électricité (vendu à Electricité de Strasbourg pour environ 35 000 € par an) et deux tiers d'eau chaude, soit 20 m³ par jour.
 De quoi couvrir le quart des besoins de la charcuterie, qui nettoie ses locaux à 60°. « On a de suite dit "banco", a rappelé Philippe Carreau, le pdg, dont l'usine jouxte l'étable. Ça répond aux impératifs économiques et de développement durable ». L'entreprise devrait acheter son eau chaude et payer son traitement des graisses moitié moins cher.

Moins d'engrais chimiques utilisés

 La communauté de communes pourrait elle économiser 10 000 à 13 000 € par an en éliminant de cette manière une partie de ses déchets verts. Il est aussi question de récupérer les invendus de fruits et légumes des super- et hypermarchés. Le directeur de Rond-Point Obernai, présent hier, s'est dit très intéressé. Le magasin est situé à 50 mètres de l'étable. Le but reste d'agir très localement. Pas question d'engendrer du trafic routier en allant chercher des déchets en dehors du périmètre de la communauté de communes du pays de sainte Odile.
 De tout ce processus, il restera du compost, qui sera utilisé par l'exploitation agricole du lycée sur ses 64 ha de terres. Résultat : moins d'engrais chimique utilisés, ce qui soulagera la nappe phréatique, qui n'est qu'à 17 mètres à cet endroit.
 Mais le projet n'est de loin pas ficelé. Il débute. Un groupe restreint a été monté. Il devrait se réunir en janvier pour voir qui fait quoi. Le lycée agricole, établissement public qui réalise déjà plus de 400 000 € de chiffre d'affaires, va encore grandir. Comment tout cela va s'organiser ? La station de biométhanisation, qui devrait être bénéficiaire après dix ans de fonctionnement, sera-t-elle gérée séparément ? Par qui ? Qui va la construire ? Où ? Répondre à toutes ces questions prendra du temps. L'énergie verte 100% locale ne sera pas produite avant 2009 au plus tôt.


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Guillaume Muller 


Du déchet à l'énergie
La valorisation des déchets a le vent en poupe. A Uhrwiller, Christian Schleiffer, un jeune agriculteur, va produire de l'énergie à partir d'effluents d'élevage d'ici un an (DNA du 23 septembre). Ce sera la première unité de biogaz d'Alsace. L'énergie, d'abord pressentie pour chauffer en partie un lotissement proche, pourrait finalement servir au séchage du bois. L'investissement est de 400 000 €. Son projet fait partie du pôle d'excellence rurale d'Alsace du Nord.
Dans le Haut-Rhin, à la décharge de Retzwiller, l'exploitant SITA Alsace a installé un réseau de captage des gaz de fermentation des déchets. Ce biogaz est ensuite brûlé dans deux moteurs de type diesel couplés à des alternateurs, de manière à produire de l'électricité revendue à EDF, pour une puissance totale de 1,2 mégawatt, capable d'alimenter une population équivalente à 10 000 habitants.
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© Dernières Nouvelles D'alsace, Vendredi 15 Décembre 2006. / Obernai 
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Citoyens responsables 


De René Hamm, Mittelbergheim.
« A l'instar des conférences climatiques précédentes, celle de Nairobi, du 6 au 17 novembre 2006, n'a guère dégagé d'avancées significatives, nonobstant l'urgence à circonscrire le réchauffement planétaire, que presque plus personne n'ose sérieusement contester, et les dégradations de l'environnement. Dans son « Point de vue » (votre édition du 18 novembre), Alice Mosnier invite à « changer profondément nos habitudes d'insouciance vis-à-vis de nos ressources naturelles », à nous « comporter en citoyens responsables ». Fort bien ! Mais elle méconnaît la frilosité et l'impéritie des « décideurs » tout comme le poids de certains lobbies industriels et financiers. Dans l'immédiat, à défaut de bouleversements à la hauteur des enjeux, des mesures, mêmes infimes, susceptibles d'impulser quelque progrès en la matière, retiennent l'attention.
Ainsi, depuis le 1er novembre, la vente de maisons et appartements s'accompagne d'un étiquetage « énergie » (échelle de A à G, comme par exemple pour l'électroménager ou, à compter du 10 mai dernier, les voitures) et d'un certificat concernant les émissions de gaz à effet de serre. Ces dispositions s'appliqueront en principe à compter du 1er juillet 2007 pour les habitations louées.
Si je déplore qu'elles n'aient qu'un caractère informatif, car ne comportant aucune obligation de travaux d'isolation, au moins aideront-elles les candidat(e)s à une transaction immobilière à se déterminer dorénavant en toute connaissance de cause. Cette transparence (à condition que les « diagnostics de performance énergétique » soient établis par des experts offrant des garanties d'indépendance indiscutables !) évitera que perdurent les « arnaques » au logement les plus perverses : les « vices cachés ». Jusqu'ici, les postulant(e)s n'étaient tributaires que de la seule probité des propriétaires, donc aussi du facteur... « chance »... ».


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© Dernières Nouvelles D'alsace, Jeudi 14 Décembre 2006. / Mulhouse 
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Un bâtiment bien observé 
  
 
L'adjoint Roger Imbéry et le directeur du service Bernard Finck munis du diplôme distinguant les qualités environnementales du bâtiment. (Photo DNA - Philip Anstett)
 
 
 

Constitué de différents acteurs dans le domaine de l'énergie et l'environnement, Observ'er organise tous les deux ans un concours à l'échelle nationale afin de « primer des bâtiments intégrant des installation solaires dans le cadre d'une démarche de développement durable ». Maître d'ouvrage du bâtiment du Service des eaux - le maître d'oeuvre étant Jacques Kuntz - la Ville de Mulhouse s'est portée candidate pour le 10e concours, Habitat solaire, habitat d'aujourd'hui.

Roger Imbéry : « On parle beaucoup - surtout en ce moment...- de préservation de l'environnement, d'économies d'énergie, d'effet de serre, de réchauffement planétaire, etc. Plutôt que de parler, nous, on agit très concrètement »

 Plusieurs éléments ont été déterminants pour l'obtention de ce prix. Il y a bien sûr les installations solaires présentes sur le bâtiment, sur 22 m² pour le solaire photovoltaïque et sur 5 m² pour le solaire thermique. Environ 60% des besoins annuels en eau chaude sanitaire sont produits grâce à cet équipement de 5m² de capteurs. Quant aux 22 m² de modules constituant le générateur photovoltaïque, ils génèrent une production de 2000 kWh d'électricité/an consommée sur place.
 « Ces surfaces sont peu importantes, mais elles sont intégrées dans l'approche globale du service qui oeuvre par ailleurs pour la protection des ressources en eau potable de l'agglomération », soulignent Roger Imbéry et Bernard Finck, respectivement adjoint au maire et directeur du service primé. « Le fait que le service dispose d'un nouveau bâtiment administratif intégrant des éléments de qualité environnementale et cherchant à limiter son impact sur l'effet de serre a aussi été considéré par le jury d'Observ'er comme un plus indiscutable. Et puis, le bâtiment rassemble des éléments HQE (*) marqués comme le bois de construction ou la toiture végétalisée. »
 Un jury qui a aussi pris en compte le suivi sur le long terme par l'Alme (*) des performances du bâtiment qui a coûté 1,313 M€ et est situé près de l'A 36 à l'entrée du pont de Lutterbach. En 2005, sur une année pleine de fonctionnement, les consommations en énergie finale, en chauffage de l'ordre de 54 kWh/m²/an, étaient non seulement inférieures à celles estimées au départ, soit 65 kWh/m²/an, mais représentaient deux fois moins qu'un « bâtiment classique RT 2000 ».
 C'est dans la catégorie « bâtiment tertiaire » que le prix d'Observ'er a été attribué au service mulhousien avec la mention « démarche globale ». « On parle beaucoup - surtout en ce moment...- de préservation de l'environnement, d'économies d'énergie, d'effet de serre, de réchauffement planétaire, etc. Plutôt que de parler, nous, on agit. Notre démarche très concrète s'inscrit dans le "plan climat territorial" mis en place par Mulhouse et la Camsa », précise Roger Imbéry, par ailleurs vice-président de la communauté d'agglomération. L'élu ajoute que l'installation d'une centrale hydroélectrique à Michelbach (voir encadré) fait aussi partie de la démarche environnementale de l'intercommunalité mulhousienne.


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PmG 
(*) HQE : Haute qualité environnementale. Alme : Association locale pour la maîtrise de l'énergie, présidée par Roger Imbéry. 

Une centrale hydroélectrique bientôt à Michelbach
Le Service des eaux de la Ville de Mulhouse et le Syndicat du barrage de Michelbach vont installer une centrale hydroélectrique non loin dudit barrage. Sa production d'électricité prévue est de 150 kWh qui sera revendue à Edf. « Nous attendons l'autorisation de la Direction départementale de l'Agriculture, indiquent Roger Imbéry et Bernard Finck. La centrale pourrait être installée dès 2007. Il y aura peu de génie civil car les principaux travaux de ce type sont déjà réalisés. On possède en effet la conduite gravitaire - ou conduite d'amenée - depuis Sentheim qui permet de remplir le barrage de Michelbach contenant 7,2 millions de m³ d'eau et dont le rôle est d'alimenter la Doller à partir de l'été. L'amortissement de cette centrale productrice d'électricité verte devrait s'étaler sur 3 à 4 ans. »


	

	
		
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