[fessenheim-tn] Tr : TR: [courriel-hebdo] Courriel-hebdo d'Agir pour l'Environnement [n°198]

schwartz arnaud schwartz_a at yahoo.com
Mi Dez 20 16:22:12 CET 2006


Courriel-hebdo d'Agir pour l'Environnement [n°198]
www.agirpourlenvironnement.org

************

SOMMAIRE
- Recevoir le Courriel-hebdo d'Agir pour l'Environnement
- Alerte mercredi 20 décembre 06 / Pic de la consommation électrique : RTE 
serait-il transit de froid ?
- [Comm presse Déboulonneurs - 15 déc. 06] 23 décembre 2006 : Douzième 
action de barbouillage à Paris
- [Comm presse Confédération paysanne - 14 déc. 06] Semences polluées 
génétiquement : le tribunal correctionnel de Carcassonne condamne Monsanto 
Asgrow
- [Comm presse 18 déc. 06] : Avec Biocoop, dites NON aux OGM et OUI à la 
biodiversité !
- La RevueDurable - Janvier 06 : Ecologie, de la sensibilisation à 
l'engagement
- Le 4 pages de l'Ifen n° 115 - novembre/décembre 06 : Les ménages acteurs 
des émissions de gaz à effet de serre

*********

Recevoir le Courriel-hebdo d'Agir pour l'Environnement
Chaque semaine, Agir pour l'Environnement vous fera parvenir une synthèse de
l'actualité liée aux campagnes de mobilisation en cours (Téléphonie mobile,
énergies renouvelables, 4x4, déchets ménagers, antipublicité, Ogm...)

Pour recevoir le Courriel-hebdo d'Agir pour l'Environnement, cliquez sur le
lien :
mailto:mail-hebdo at agirpourlenvironnement.org?subject=Recevoir%20le%20courriel-hebdo

Pour effectuer un don à Agir pour l'Environnement :
http://www.agirpourlenvironnement.org/pdf/appeladon.pdf

Pour devenir bénévole de l'association :
mailto:benevole at agirpourlenvironnement.org?subject=Devenir%20bénévole

*********

Agir pour l'Environnement

-Communiqué de presse du 20 décembre 2006-

Alerte... alerte... alerte... alerte... alerte...
Pic de la consommation électrique : RTE serait-il transit de froid ?

Mercredi 20 décembre 2006 devrait être une période de très forte 
consommation électrique, avec, entre 18h30 et 19h30, le troisième record 
jamais enregistré, dépassant les 85.000 MW. Faute de politique amont visant 
à diversifier les sources d'énergie servant à chauffer les habitations, la 
courbe de consommation électrique et celle des températures sont intimement 
liées, générant des pics de consommation en période de grand froid.

Alors que les rendements du chauffage électrique sont extrêmement faibles et 
son fonctionnement quotidien coûteux pour les foyers les plus modestes, EDF 
a réussi à imposer le tout électrique en dehors de toute rationalité 
énergétique ; et ce, afin de trouver un débouché lucratif à la surproduction 
électrique chronique générée par un recours obsessionnel au tout-nucléaire.

Ces pics de consommation, limités à quelques heures par an, forcent le 
Réseau de Transport de l'Electricité à surdimensionner le réseau électrique, 
engendrant surcoût et recours massif aux énergies polluantes comme le fioul 
et le charbon pour suivre la consommation électrique que le nucléaire ne 
peut fournir, fonctionnant en base.

Alors que les périodes de grands froids génèrent systématiquement une 
augmentation conséquente des consommations électriques, créant simultanément 
un risque de blackout et des émissions de gaz à effet de serre importantes, 
RTE semble transit de froid à l'idée de mener des campagnes de 
sensibilisation à destination du grand public, incitant les consommateurs à 
reporter de quelques heures certains usages non essentiels. Une nouvelle 
fois, RTE va se gargariser d'un nouveau record de consommation, là où un 
gestionnaire de réseau indépendant devrait le déplorer.

Les carences chroniques de RTE amènent l'association Agir pour 
l'Environnement à lancer une première « alerte électrique », opération 
visant à inciter les citoyens, collectivités locales et acteurs privées à 
faire particulièrement attention à leur consommation électrique en période 
de grands froids, notamment entre 18h30 et 19h30, période pendant laquelle 
le réseau électrique fortement sollicité, frôle le black-out. Il est 
regrettable qu'un gestionnaire responsable se contente d'assister 
passivement à ce nouveau pic de consommation.

Cette passivité de RTE démontre par l'absurde le lien de dépendance de ce 
gestionnaire du réseau électrique à l'égard du producteur d'électricité, 
EDF, qui n'a de cesse d'inciter les consommateurs à consommer toujours plus 
sans réfléchir aux conséquences écologiques, économiques et énergétiques.

*********

- [Comm presse Déboulonneurs - 15 déc. 06] 23 décembre 2006 : Douzième
action de barbouillage à Paris

23 décembre 2006 : Douzième action de barbouillage à Paris
12 janvier 2007 : Sept déboulonneurs en correctionnelle

La période des fêtes de fin d'année est traditionnellement un moment de
consommation effrénée et de paroxysme de l'agression publicitaire. Les
afficheurs et les publicitaires, faisant fi de toute déontologie et
n'hésitant pas à bafouer les lois, continuent de polluer l'espace visuel
de nos villes et campagnes. Face à l'inertie des autorités et devant le
gigantisme qui semble maintenant être de rigueur (multiplication aberrante
des panneaux 4x3, saturation visuelle dans les transports en commun,
bâches de 600 m² sur les immeubles, ...), le Collectif des déboulonneurs
organise des actions de barbouillage pour obtenir un débat public sur
l'affichage publicitaire. Toutes les fins de mois nous multiplions les
actions non-violentes de désobéissance civile, en dégradant des panneaux
d'affichage 4x3 avec de la peinture. Ces actions se déroulent
simultanément dans plusieurs villes de France.

La prochaine action parisienne aura lieu
le samedi 23 décembre 2006 à 11h00 très précises, rendez-vous :
parvis de l'Hôtel de ville (devant le bureau de poste)

Nous appelons le public à venir en nombre soutenir le Collectif, afin de
créer le rapport de force nécessaire pour obtenir un changement de la
législation sur l'affichage.

Pour avoir inscrit des slogans antipublicitaires sur des panneaux de 4x3m,
à visage découvert et en présence de 80 sympathisants, le 28 octobre
dernier devant la gare d'Austerlitz, sept membres du Collectif des
déboulonneurs de Paris comparaîtront devant la 29ème chambre du Tribunal
correctionnel de Paris, le vendredi 12 janvier 2007 à 9h00. Ils encourent
75 000 euros d'amende et cinq ans de prison. Ce sera le second procès de
membres du Collectif, après celui de Montpellier en juin dernier.

Une conférence de presse aura lieu quelques jours avant ce procès.

Un troisième procès se prépare à Alès, également en correctionnelle, le
vendredi 9 mars 2007 à 09h00. Ces échéances n'entament en rien notre
détermination, bien au contraire ! Les procès publics seront, pour les
Déboulonneurs, l'occasion de placer le système publicitaire sur le banc
des accusés.

A l'heure où plusieurs villes dans le monde s'engagent vers la suppression
de leur panneaux publicitaires (Sao Paulo, Kyoto), nous estimons que nos
revendications n'ont jamais été autant d'actualité. Nous demandons : · la
suppression de toutes les affiches dont la taille dépasse 50x70cm (taille
maximale de l'affichage associatif et politique à Paris),
· des dispositifs de 2m² maximum, en nombre limité, fonction du nombre
d'habitants de chaque commune,
· la suppression de tous les dispositifs lumineux, déroulants, sonores,
odorants.

Les compte-rendus des dernières actions et du procès de Montpellier sont
disponibles sur le site web.

Contact presse : 06 99 06 22 88 -  06 13 53 80 77
www.deboulonneurs.org
deboulonneurs.paris at no-log.org

*********

- [Comm presse Confédération paysanne - 14 déc. 06] Semences polluées
génétiquement : le tribunal correctionnel de Carcassonne condamne Monsanto
Asgrow

Les 2 directeurs du centre Monsanto de Trèbes ont été reconnus coupables le
13 décembre 2006 pour la vente de semences de soja polluées génétiquement,
ce qu'ils connaissaient sciemment en 1999 - 2000. Ils ont été respectivement
condamnés à 15 000 ? d'amende.

Cette condamnation retient 4 infractions constituées qui sont:
a. Mise sur le marché d'OGM sans autorisation,
b. Publicité mensongère,
c. Tromperie sur la nature, la qualité d'une marchandise,
d. Vente de produits agricoles falsifiés ou corrompus.
Pour la Confédération paysanne, ce jugement est particulièrement important,
car :

La pollution génétique est confirmée, n'est pas assimilée à une impureté
comme la défense des deux prévenus a tenté de le soutenir face au tribunal
et contredit également la tentative de contestation des méthodes d'analyse
par la même défense.

Le tribunal a également condamné les deux responsables de l'époque de la
société semencière aux dommages et intérêts suivants : 1 ? symbolique pour
la CP Aude - 4000 ? pour la CP Nationale - 8000 ? pour FNE - 4000 ? pour
l'UFC
plus des frais de justice annexes.

Ce jugement conforte la Confédération paysanne dans la revendication du
maintien au niveau européen et national du seuil de 0 % de présence d'OGM
dans les semences, critère essentiel pour les paysans. Ce seuil, toujours en
vigueur à l'heure actuelle, est une règle intangible et en aucun cas un vide
juridique, comme le Commissaire européen à l'Environnement Stavros Dimas l'a
encore confirmé ces mois derniers.

La Confédération paysanne engage fermement le Ministère de l'Agriculture à
rendre public les résultats du suivi des semences d'importation. Pour cela,
il devra faire se tenir la réunion annuelle du Comité de Biovigilance, ce
qu'
il n'a toujours pas fait pour l'année 2006.

*********

- [Comm presse 18 déc. 06] : Avec Biocoop, dites NON aux OGM et OUI à la
biodiversité !

Biocoop Premier réseau de magasins bio en FRance
Bio d'Aquitaine Fédération des agrobiologistes d'Aquitaine

Biocoop, premier réseau de magasins bio en France, organise une vente d'épis
de maïs au profit des faucheurs volontaires d'OGM et de la recherche sur la
biodiversité.

Ces maïs de toutes les couleurs ont poussé dans les règles de l'art de la
culture bio, sans apport d'irrigation ou d'engrais superflus. Ils sont
disponibles dès maintenant dans les biocoops participant à l'opération, au
prix d'1,50 euro : une idée de cadeau originale et militante pour ces fêtes
de fin d'année !

Parce que la coexistence entre les agricultures OGM et les autres est
impossible, Biocoop réaffirme son engagement en faveur d'une agriculture
exempte d'OGM.

Selon Biocoop et d'autres organisations, seul un moratoire sur toute culture
transgénique en plein champ et une interdiction des disséminations
volontaires par les entreprises semencières permettront la protection des
systèmes agraires existants et la liberté de choix des consommateurs de se
nourrir sans OGM.

C'est également le souhait de 74 % des Français qui attendent de leur député
qu'il interdise les cultures d'OGM en appliquant strictement le principe de
précaution (sondage BVA pour Agir pour l'environnement).

Les bénéfices de cette vente exceptionnelle seront redistribués aux
faucheurs volontaires d'OGM dont les membres subissent toujours
de très lourdes peines financières et aux associations qui participent au
programme " l'Aquitaine cultive la biodiversité ".

Mené par Bio d'Aquitaine, ce programme vise à conserver le patrimoine
génétique régional, à combler le déficit de semences adaptées à
l'agriculture biologique et à assurer traçabilité et absence d'OGM.
Cultiver la biodiversité est une réponse aux excès de l'agriculture
industrielle (OGM, pollution, utilisation abusive d'eau).

80 % des légumes cultivés il y a 50 ans ont disparu, signalent les
agriculteurs bio d'Aquitaine.

Une situation que déplore Biocoop, dont les gammes de fruits, légumes et
céréales laissent la part belle aux variétés anciennes et trop souvent
délaissées par les circuits habituels de distribution.

Biocoop, premier réseau de magasins bio en France, avec 270 magasins, agit
depuis 20 ans pour le développement de l'agriculture biologique dans un
esprit d'équité et de coopération.

*********

- La RevueDurable - Janvier 06 : Ecologie, de la sensibilisation à
l'engagement

Début janvier, paraîtra le prochain dossier de LaRevueDurable consacré à la
sensibilisation. En courrier attaché, figure le sommaire de l'ensemble de ce
numéro.

Comment enclencher dans la population des comportements responsables pour la
planète ? La recherche en psychologie montre que de petites décisions en
appellent de plus grandes.

Sous le titre « De la sensibilisation à l'engagement », le dossier du
prochain numéro de LaRevueDurable évoque des moyens de faciliter ces petites
décisions : une information qui regarde le présent en face, une
communication qui sait capter la diversité des radars émotionnels des gens,
par exemple pour louer les mérites des transports publics, la présence sur
le terrain de centres de conseils pour aider à concrétiser ces décisions,
par exemple en matière d'économies d'énergie, le lancement d'opérations de
grande envergure pour mettre des pans entiers de la population au défi de
réduire ses émissions de gaz à effet de serre, et une multitude d'autres
initiatives.

L'idée est que la mise en route et l'engagement d'une portion significative
de la population ne pourra qu'aider le politique et l'économie à revoir leur
copie pour intégrer sérieusement la dimension écologique de la destinée
humaine.

Si vous n'êtes pas abonnés et désirez en recevoir un exemplaire dès sa
parution, vous pouvez le commander dès maintenant au prix de 15 CHF.-. ou 9
euros. Il vous suffit de me répondre par courriel en m'indiquant votre
adresse postale.

Soyez généreux: diffusez ce bon tuyau auprès de votre réseau. Pour leur plus
grand bien et pour le nôtre !

*********

- Le 4 pages de l'Ifen n° 115 - novembre/décembre 06 : Les ménages acteurs
des émissions de gaz à effet de serre

Dans son « 4 pages » numéro 115, l'Institut français de l'environnement
(Ifen) estime la réduction des émissions de gaz à effet de serre possible
par une modification des comportements individuels et les gains collectifs
correspondants.

La France s'est engagée à  stabiliser les émissions nationales de gaz à
effet de serre (GES) en 2010 dans le cadre du plan Climat 2004 et a inscrit
dans la loi de programmation énergétique leur réduction par 4 en 2050 par
rapport à 1990.
Les émissions du secteur résidentiel représentent 13 % des émissions
nationales de GES en 2004, en augmentation de 16 % depuis 1990. Le chauffage
d'une résidence principale consomme en moyenne 200 kWh/m2/an. Avec les
techniques actuelles, consommer seulement 50 kWh/m2/an dans une habitation
neuve ou rénovée est théoriquement possible. Mais l'élévation de la
température moyenne hivernale des logements de 2° C observée en 25 ans,
reflétant un plus haut niveau de confort thermique, contribue fortement à
l'accroissement des émissions de l'habitat.
Les véhicules particuliers pèsent 14 % dans le total des émissions
nationales de GES en 2004, en hausse de 17 % depuis 1990. La distance
annuelle parcourue par l'ensemble du parc automobile a augmenté de plus de
30 %. Pour les usages courants, la réduction des parcours quotidiens, le
recours à des transports collectifs ou au vélo lorsque c'est possible et
l'adoption d'une conduite économe en carburant permettent des gains
significatifs sur les émissions globales, tout comme le choix d'acheter un
véhicule dégageant moins de CO2 à kilométrage parcouru constant.
Par ailleurs, les émissions du secteur agroalimentaire ont augmenté de 20 %
entre 1990 et 2004. Outre les cultures et l'élevage des animaux, la
transformation des produits alimentaires et le transport des marchandises
périssables contribuent aux émissions. L'achat de produits de saison et
proches de leur lieu de production, de produits issus de l'agriculture
biologique ou sans emballage plastique permet de réduire les émissions liées
au cycle de l'alimentation.

Le 4 pages de l'Ifen n° 115 - novembre/décembre 2006
Diffusion : Institut français de l'environnement (Ifen) : 02 38 79 78 78 ou
http://www.ifen.fr

************

3546 personnes ou associations sont destinataires du Courriel-hebdo d'Agir
pour l'Environnement


	

	
		
___________________________________________________________________________ 
Découvrez une nouvelle façon d'obtenir des réponses à toutes vos questions ! 
Profitez des connaissances, des opinions et des expériences des internautes sur Yahoo! Questions/Réponses 
http://fr.answers.yahoo.com