[Fr-diffusion] DEBAT 23 NOVEMBRE à Fribourg - MANIFESTATION 28 NOVEMBRE à Genève

andrea duffour andreaduffour at gmail.com
Mer 11 Nov 11:54:02 CET 2009


attac fribourg: à l'attention de nos membres!

---------- Forwarded message ----------
From: Guy Zurkinden <guyzuk at hotmail.com>
Date: 2009/11/11
Subject: MANIFESTATION 28 NOVEMBRE - DEBAT 23 NOVEMBRE - ERREUR
To: andrea duffour <andreaduffour at gmail.com>


*Crises alimentaire, économique, sociale, climatique Il est temps de changer
de cap !*

*Toutes et tous à la manifestation le 28 novembre à Genève !*

*Rendez-vous: 12h, gare de Fribourg *

* *

* *

*Lundi 23 novembre Débat:*



«*L’OMC, la crise économique capitaliste et les résistances dans le monde»*

* *

*Avec: Alexandre de Charrière, cosecrétaire d’ATTAC-Suisse, membre du comité
d’organisation de la manif anti-OMC*

* *

*Au Centre Fries (rue Guillaume-Techtermann 8, Fribourg) 20h.*


*Crises alimentaire, économique, sociale, climatique Il est temps de changer
de cap !*

* *

*L’OMC veut renforcer les politiques qui ont amené à ce désastre*

* *

Du 30 novembre au 2 décembre, une conférence ministérielle de l’Organisation
mondiale du commerce se tiendra à Genève, une semaine avant le sommet sur le
climat qui se tiendra à Copenhague.

Trente ans de politiques néolibérales et de mondialisation n’ont fait
qu’accroître de manière intolérable les inégalités. L’OMC promet de nous en
sortir... en poursuivant sur la même voie: la libéralisation du commerce
mondial. Augmenter cette «libéralisation» des échanges durcirait la
concurrence et exercerait une pression accrue sur l’emploi, les salaires et
les conditions de travail, mais aussi sur les budgets publics et la sécurité
sociale. La libéralisation de la circulation des marchandises et des
capitaux va de pair avec la multiplication des entraves à la libre
circulation des personnes et la violation de leurs droits fondamentaux.

La libéralisation des marchés agricoles ne renforce que l’agro-business.
Elle appauvrit les petits paysans et aggrave la crise alimentaire mondiale.
Au nom de la concurrence, l’OMC justifie le démantèlement des services
publics, ouvrant la porte à leur privatisation.

*Le climat victime du commerce !*

Les politiques de l’OMC ont des conséquences les plus néfastes pour le
climat. Elles induisent la faillite de paysans par millions au profit de
l’agriculture industrialisée, alors que celle-ci est une source majeure de
l’effet de serre. Elles provoquent une déforestation criminelle des
principales forêts tropicales, poumons de la planète et lieu de vie des
communautés indigènes. Elles ont créé un réseau de production mondialisée,
avec ses transports transnationaux, gros consommateurs d’énergie, au mépris
de l’environnement et des salariés. A Copenhague ce seront les mêmes
dirigeants politiques qui «inventeront» les mêmes «solutions de marché»,
alors que leur faillite est patente. Douze ans après Kyoto, les émissions de
gaz à effet de serre des pays développés sont plus importantes que jamais !

Ni la crise économique et sociale, ni la crise alimentaire, ni la crise
climatique ne seront résolues par le système économique qui les a créées.

Aujourd’hui, nous sommes face à la nécessité – toujours plus urgente – de
renoncer à l’absurdité d’une croissance sans fin sur une planète finie !
Nous savons que nous pourrons vivre bien – et même mieux – tout en renonçant
aux gaspillages insoutenables d’un système où le rendement du capital impose
une croissance sans limite. Pour nos enfants et petits-enfants, les intérêts
de la société et de l’environnement doivent primer sur le profit aveugle.
Des centaines de représentants de mouvements populaires du monde entier
seront à Genève, puis ils se déplaceront en caravane, à travers la France et
l’Allemagne, jusqu’à Copenhague, pour exiger un changement radical de cap!
*Leur politique, c’est pas le Pérou** !*

Le «libre» échange, ça veut dire quoi concrètement? Un exemple. Il y a peu
le gouvernement péruvien ouvrait le feu sur des milliers d’indigènes
rassemblés en Amazonie pour protester contre le nouveau traité de libre
échange avec les Etats-Unis. Les entreprises minières au Pérou disposent
déjà de 23 millions d’hectares, mettant en péril les terres de 3 200
communautés paysannes et indigènes. 75% de l’Amazonie péruvienne est déjà
attribuée aux entreprises pétrolières, ceci sans aucun mécanisme de
consultation de la population indigène affectée. A Copenhague aussi, on
propose de « lutter contre la déforestation » avec un programme (le REDD)
qui en réalité risque de dépouiller les peuples de la forêt – qui ont
toujours su y habiter en la respectant – de leurs droits au profit des
investisseurs privés. Ailleurs, des paysans par centaines de milliers sont
dépossédés pour faire place aux «déserts verts» de biocarburants: soja,
palme africaine, etc. C’est le capitalisme «vert», version
Monsanto/Syngenta. Toujours la même politique de pillage, sous un nouveau
masque.

Au Nord aussi, face à la crise, nos dirigeants n’ont rien trouvé de mieux
que de renflouer ce système bancal et prédateur à nos dépens! Et l’OMC, un
rouage central du désastre, propose... de «boucler le cycle de Doha»,
c’est-à-dire de libéraliser le secteur des services (santé, éducation,
etc.). Continuons droit devant! Vers de nouvelles famines, violences,
migrations forcées et chaos climatiques, financiers et économiques. Les plus
gros s’en tirent toujours bien !

Toutes et tous à Genève, pour manifester et débattre des alternatives au
désastre actuel !


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