<div dir="ltr">Chers amis,<br><div class="gmail_quote"><div dir="ltr"><span><span style="color: rgb(182, 24, 38);">100 travailleurs qui sont contaminés par des poussières radio-actives qu'ils ont inhalées, c'est le degré zéro de l'incident pour l'ASN !<br>
Il est temps d'ouvrir publiquement le débat sur les doses admissibles. Ce débat est étouffé au niveau scientifique. Nous avons commencé à le faire, lors de la conférence débat sur les conséquences sanitaires du nucléaire le 26/4. Il faut continuer à dénoncer la falsification des faits.<br>
Nicole Roelens <br><br>article publié le 24.7.2008 sur le site des <a rel="nofollow" style="color: rgb(182, 24, 38);" href="http://www.dna.fr/" target="_blank">Dernières Nouvelles d'Alsace</a>. <br></span>
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<span>France - Tricastin / Quatrième incident nucléaire en 15
jours</span> <br><span>100 employés contaminés</span>
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</p><p>Vers 9h30, lors d'une opération de maintenance dans le bâtiment d'enceinte du
réacteur N° 4, «un tuyau à l'intérieur du bâtiment a été ouvert (...) et de la
poussière radioactive s'en est échappée», a expliqué Alain Peckre, le directeur
de la centrale. La préfecture et l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ont été
aussitôt prévenues, a-t-il ajouté.
</p><p><span>L'incident provisoirement<br>classé au niveau zéro<br></span>
</p><p> L'ASN a décidé de classer provisoirement cet incident au niveau 0 de
l'échelle Ines, qui répertorie incidents et accidents nucléaires de 0 à 7 (lire
l'encadré). A ce niveau, l'ASN ne rend généralement pas les incidents publics,
mais le gendarme du nucléaire a tenu compte du contexte, a expliqué son
directeur général.<br> Le nouvel incident touche la centrale EDF du
Tricastin. Le 7 juillet dernier, une fuite d'effluents radioactifs d'une cuve de
l'usine Socatri, filiale d'Areva spécialisée dans les déchets, avait entraîné le
limogeage de son direc! teur. Cette «anomalie» avait été classée niveau
1.<br> Une autre fuite, la semaine dernière, d'effluents radioactifs dans
une usine de fabrication de combustibles de Romans-sur-Isère (Drôme) a été
classée également niveau 1.<br> Lors de l'incident à la centrale du
Tricastin hier matin, 97 salariés d'EDF et d'entreprises sous-traitantes, qui
travaillaient dans le bâtiment contaminé, ont été évacués vers l'infirmerie pour
des examens médicaux après le déclenchement des alarmes de détection. 32 autres
employés du site, ayant traversé peu avant le bâtiment ou l'ayant approché, les
ont rejoints.<br> Sur ce total, «100 personnes ont été légèrement
contaminées par des radio-éléments quarante fois inférieurs à la limite
réglementaire annuelle», a indiqué la chargée de communication de la
centrale.<br> L'incident a eu lieu pendant un arrêt de tranche, alors que
le combustible avait été retiré du réacteur pour des travaux de maintenance, a
précisé l'ASN, qui attend les explications d'! EDF sur l'origine du dégagement
radioactif.<br> Plusieurs centaines d'événements classés «zéro» sont
répertoriés chaque année en France.
</p><p><span>La Criirad inquiète<br></span>
</p><p> Dans un communiqué, le réseau «Sortir du nucléaire» a demandé
«d'urgence» un débat national sur la sortie du nucléaire. «Les contaminations de
ce type, c'est un problème récurrent. Mais autant de personnes en si peu de
temps, cela nous inquiète», a déclaré Corinne Castanier, directrice de la
Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la
radioactivité).<br> Vendredi, 15 employés avaient déjà été contaminés par
des radio-éléments -«très légèrement» selon EDF- sur un chantier de maintenance
d'une unité de production de la centrale nucléaire de Saint-Alban/Saint-Maurice
(Isère), sans que l'incident ait été classé par l'ASN.
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</p><p><span>© <a rel="nofollow" style="color: rgb(182, 24, 38);" href="http://www.dna.fr/" target="_blank">Dernières Nouvelles d'Alsace</a> -
<b>24.7.2008</b></span>
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