[fessenheim-tn] Les projets d’enfouissement de déchets nucléaires dans les couches d’argile s’émiettent.

schwartz arnaud schwartz_a at yahoo.com
Sa Jan 5 09:05:29 CET 2008


NDT = Note du Traducteur schwartz_a at yahoo.fr
5.01.2008
 

Source : REGENBOGEN NACHRICHTEN / article original plus bas
 
4.01.2008
 
Les projets d’enfouissement de déchets nucléaires dans les couches d’argile s’émiettent.


Conséquences pour Benken (Suisse) et Bure (France) 




Simon Löw, professeur de géologie à l'Ecole polytechnique fédérale (ETH) de Zurich et une doctorante ont examiné comment les argiles à opalinus, dans lequel l’industrie nucléaire suisse veut stocker ses déchets radioactifs, se comporte quand on y creuse.
Chez l’autorité suisse en charge du stockage final des déchets radioactifs (NAGRA), le principe de croyance en la technique [NDT : comme source de solution à ses problèmes] a été remplacé par le principe de l'espoir [NDT : car quand il n’y a rien d’autre de tangible, « l’espoir fait vivre »]. 
      

       L'équipe scientifique de l'Ecole polytechnique fédérale a découvert que les argiles à opalinus ont de toutes autres caractéristiques que celles jusqu'à présent admises par la NAGRA. 
Sous certaines conditions des fissures considérables se forment au sein des argiles à opalinus et il faut accepter que tel serait le cas avec le stockage de matériaux radioactifs, chauds et fortement rayonnant. Cela a été rapporté dès le mois de novembre dans le magazine de l’Ecole polytechnique fédérale 'ETH Globe'. 

       Parmi toutes les solutions possibles de stockage ultime étudiées en Suisse, les argiles à opalinus était la dernière à ne pas avoir été éliminée au cours d’un processus de sélection. Le comportement de cet argile, tel qu’il est à présent connu n’avait jusqu’alors ni fait l’objet de recherche de la part de la NAGRA, ni été prévus lors des modélisations réalisées. Le professeur de géologie qui n’est certainement pas neutre, financé par l’HSK (1) pour ses études, a déclaré : "Nous avons vu aujourd'hui que la chose est beaucoup plus complexe". Et : "La montagne a réagit au creusement de galeries et ceci de manière différente à ce à quoi nous pouvions nous attendre en regard des modèles existant jusqu’alors." 

       Ces connaissances géologiques sont politiquement de nature à remettre en question le projet de stockage ultime de déchets radioactifs prévu dans la petite localité de Benken (CH) près de la frontière germano-suisse.
Il y a à peine quelques années de cela, des plans visant à enfouir les déchets radioactifs pour des millions d'années dans le granit avaient déjà du être abandonnés en raison du caractère inapproprié de ce type de roche. L'industrie nucléaire française mise également sur un enfouissement de tels déchets au sein d’une couche d’argiles à opalinus se trouvant à 500m de profondeur. Des élus ont choisi pour ce faire le site de Bure, une petite localité en Lorraine.(2) 

       Aussi bien à Benken qu’à Bure des initiatives citoyennes existent pour se défendre contre ces plans de stockage définitif. Les arguments défavorables à la création de centres de stockage de déchets nucléaires au sein de couches d’argiles à opalinus présentés depuis longtemps déjà par des scientifiques indépendants sont maintenant valorisés par ces récents résultats de recherche [NDT : de l’ETH]. Les doutes quant à savoir si Benken et Bure seraient appropriés pour accueillir des décharges définitives de déchets nucléaires vont certainement se renforcer.

       En revanche, Hans Wanner de la HSK ne croit pas que les résultats de la recherche de l'équipe de l’Ecole polytechnique fédérale remettent en question l'aptitude des argiles à opalinus à pouvoir servir au stockage définitif de déchets nucléaires. Qu'il puisse se produire des "mouvements" était chose connue.
Il existe l’espoir que les argiles à opalinus disposent d’une « force d’auto-guérison » et que les fissures puissent se refermer peu à peu d’elles-mêmes.

         

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REGENBOGEN NACHRICHTEN

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       Notes 

       (1) HSK = Hauptabteilung für die Sicherheit der Kernanlagen - autorité de surveillance nucléaire suisse      

       (2) Voir aussi nos articles: 

                        Festival der Endlager-GegnerInnen in Bure (31.07.06) 

            Benken: Schweizer Kirchenvertreter 
            kritisieren geplantes Endlager für Atommüll (26.10.05) 

            Schweiz: Alternativen zum Atom-Endlager Benken? (29.09.04) 

            Atomares Endlager Yucca Mountain gestoppt (22.07.04) 

            Öko-Institut schadet Schweizer Atomkraft-GegnerInnen (3.02.04) 

            ItalienerInnen erfolgreich - kein Endlager weltweit (2.12.03) 

            AK End 
            Nichts anderes als eine weitere Propaganda-Kommission (17.11.02) 

            Die Schweiz zwischen Atom und "direkter Demokratie" (10.03.01) 

            Atomare Endlagerpläne bei Schaffhausen (CH) (22.01.01) 

            Hier strahlt die Schweiz: 
            Atomklo Hochrhein 

      Siehe auch die aktuelle Folge aus unserer Info-Serie zum Thema 

            Atomenergie in Frankreich 
 
 


----- Message d'origine ----
De : Klaus Schramm <078222664-0001 at t-online.de>
À : fessenheim-fr at listi.jpberlin.de; fessenheim-tn at listi.jpberlin.de
Envoyé le : Vendredi, 4 Janvier 2008, 20h51mn 53s
Objet : [fessenheim-tn] Endlager-Pläne in Ton zerbröseln

4.01.2008 

                  Endlager-Pläne in Ton 
                        zerbröseln 

      Konsequenzen für Benken (Schweiz) und Bure (Frankreich) 

      Der Geologieprofessor an der Eidgenössische Technische Hochschule
      (ETH) Zürich, Simon Löw, und eine Doktorandin haben untersucht, wie
      sich der Opalinuston, in dem die Schweizer Nuklear-Industrie ihre
      radioaktiven Abfälle lagern will, verhält, wenn man darin gräbt. Bei der
      Schweizer Behörde für die Endlagerung radioaktiven Mülls (NAGRA)
      wurde nun das Prinzip Technikglauben durch das Prinzip Hoffnung
      ersetzt. 

      Das Wissenschafts-Team der ETH fand heraus, daß Opalinuston
      offenbar ganz andere Eigenschaften hat, als bisher von der NAGRA
      angenommen wurde. Unter bestimmten Bedingungen, die bei der
      Einlagerung radioaktiver und stark Wärme abstrahlender Stoffe
      angenommen werden müssen, bilden sich im Opalinuston beträchtliche
      Risse. Dies wurde bereits im November-Heft des Hochschulmagazins
      'ETH Globe' berichtet. 

      Opalinuston ist unter allen bislang untersuchten Endlager-Alternativen
      die einzige, die beim Auswahl-Verfahren in der Schweiz übrig blieb. Das
      nun beschriebene Verhalten des Tons ist weder durch die bisherigen
      Untersuchungen der NAGRA aufgedeckt, noch durch
      Modellrechnungen vorhergesehen worden. Der sicherlich nicht neutrale
      Geologieprofessor, der von HSK1 bei den Untersuchungen finanziert
      wurde, erklärte: "Wir haben nun gesehen, daß die Sache viel
      komplizierter ist." Und: "Das Gebirge hat auf den Stollenausbruch
      reagiert, und zwar nicht so, wie man das anhand der bisherigen Modelle
      hätte erwarten können." 

      Politisch brisant sind die geologischen Erkenntnisse allemal, da hiervon
      die Schweizer Endlager-Pläne im kleinen Ort Benken an der
      deutsch-schweizer Grenze betroffen sind. Noch vor Jahren verfolgte
      Pläne, den für Millionen Jahre strahlenden Müll in Granit einzulagern,
      mußten bereits wegen des nachweislich ungeeigneten Materials
      aufgegeben werden. Auch die französische Nuklear-Industrie setzt auf
      ein Endlager in einer rund 500 Meter unter der Erdoberfläche
      befindlichen Schicht Opalinuston. Auserkoren wurde ein Standort in
      Bure, einem kleinen Ort in Lothringen.2 

      Sowohl in Benken als auch in Bure wehren sich Bürgerinitiativen gegen
      die Endlagerpläne. Die von unabhängigen WissenschaftlerInnen schon
      bislang vorgebrachten Argumente gegen die Eignung von Opalinuston
      als Trägermedium eines radioaktiven Endlagers erfahren durch die
      aktuellen Untersuchungsergebnisse eine unerwartete Aufwertung. Die
      Zweifel, ob sich Benken und Bure als atomare Endlager eignen, werden
      sicherlich weiter verstärken. 

      Hans Wanner von der HSK glaubt dagegen nicht, daß die
      Forschungsergebnisse des ETH-Teams die Eignung von Opalinuston
      für ein atomares Endlager in Frage stellt. Daß es "Auflockerungen"
      gebe, sei bekannt gewesen. Es gebe die Hoffnung, daß der Opalinuston
      über "Selbstheilungskräfte" verfügt und sich Risse nach und nach
      wieder schließen. 

        

      REGENBOGEN NACHRICHTEN 

        

      Anmerkungen 

      1 HSK 
      Hauptabteilung für die Sicherheit der Kernanlagen 
      im Bundesamt für Energie (Schweizer Atomaufsichtsbehörde) 

      2 Siehe auch unsere Artikel: 

            Festival der Endlager-GegnerInnen in Bure (31.07.06) 

            Benken: Schweizer Kirchenvertreter 
            kritisieren geplantes Endlager für Atommüll (26.10.05) 

            Schweiz: Alternativen zum Atom-Endlager Benken? (29.09.04) 

            Atomares Endlager Yucca Mountain gestoppt (22.07.04) 

            Öko-Institut schadet Schweizer Atomkraft-GegnerInnen (3.02.04) 

            ItalienerInnen erfolgreich - kein Endlager weltweit (2.12.03) 

            AK End 
            Nichts anderes als eine weitere Propaganda-Kommission (17.11.02) 

            Die Schweiz zwischen Atom und "direkter Demokratie" (10.03.01) 

            Atomare Endlagerpläne bei Schaffhausen (CH) (22.01.01) 

            Hier strahlt die Schweiz: 
            Atomklo Hochrhein 

      Siehe auch die aktuelle Folge aus unserer Info-Serie zum Thema 

            Atomenergie in Frankreich 

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