[fessenheim-tn] TR: [rezo-debat] Les médecins et les radiations

nicole.roelens nicole.roelens at wanadoo.fr
Mo Nov 26 18:20:58 CET 2007


Véronique,
Merci infiniment pour toutes ces infos, cela me donne une idée du boulot à
se coltiner pour avancer dans ce domaines.  votre association a un
background considérable sur ces questions comment pourrait-on avancer
ensemble ?
amitiés
Nicole
  -----Message d'origine-----
  De : vera2 [mailto:vera2 at wanadoo.fr]
  Envoyé : lundi 26 novembre 2007 11:09
  À : Marinette Zappelini; eandreoli at vtx.ch; Christian ZERR; Alain
SCHAFFHAUSER; Jan henning Ross; Alain ROELENS; Nicole. Roelens; Anne de
Saint Laurent; Arlette CLAUDEL; Duratti Aline; Pierre ACKERMANN;
alain.verignon at free.fr; forum at lesvertsalsace.org; Info-Mailingliste der
trinationalen Anti-Fessenheim-Koordination
  Cc : Maryvonne David-Jougneau
  Objet : Re: [fessenheim-tn] TR: [rezo-debat] Les médecins et les
radiations


  Bonjour  Nicole,

  Suite à ton mail, je t'envoie des liens concernant l'IEER ( Institute for
Energy and Environnemental Research) qui publie une newsletter Energie et
Sécurité en plusieurs langues dont le français. Leur site
http://www.ieer.org/ est très intéressant .
  J'envoie en pièce jointe la newsletter  N° 23-24 en format PDF susceptible
de t'intéresser et les liens ci-dessous directs correspondant au sujet que
tu poses:


  http://www.ieer.org/ensec/no-23/no23frnc/contents.html   Enquête sanitaire
à proximité d'une centrale nucléaire indienne

  http://www.ieer.org/ensec/no-23/no23frnc/survey.html Plan et méthodologie
d'une enquête

  http://www.ieer.org/ensec/no-14/no14frnc/contents.html Les dossiers
médicaux des travailleurs , une commission mondiale pour la Vérité. N° 14.
2001.

  On peut s'abonner gratuitement à cette revue
:http://www.ieer.org/ensec/glboutfr.html  : le projet internationnal de
l'IEER.


  Il y a également Annie Thébaud-Mony , sociologue, directrice de recherche
à l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm),
spécialiste des questions de santé au travail; elle dirige le groupement
d'intérêt Scientifique sur les cancers professionnels ( Giscop 93).
  Plusieurs ouvrages d'Annie Thébaud-Mony : pour en savoir plus sur elle:
http://iris.ehess.fr/document.php?id=115

  notamment en lien avec le nucléaire:

  Travailler peut nuire gravement à votre santé , soustraitance des risques,
mise en danger d'autrui, atteintes à la dignité, violences physiques et
morales, cancers professionnels. Edition La découverte. collection Cahiers
libres. janvier 2007

  L'industrie nucléaire, soustraitance et servitude ed. INSERM -EDK 2000

  Bien amicalement. Bon courage pour votre réflexion au sein de Stop
Fessenheim sur la question de la santé et des risques sanitaires en
intégrant plusieurs plans.

  Véronique Ratel
  association "Enfants de Tchernobyl Bélarus"
  http://enfantsdetchernobylbelarus.doubleclic.asso.fr

    ----- Original Message -----
    From: nicole.roelens
    To: Info-Mailingliste der trinationalen Anti-Fessenheim-Koordination ;
forum at lesvertsalsace.org ; alain.verignon at free.fr ; Pierre ACKERMANN ;
Duratti Aline ; Arlette CLAUDEL ; Anne de Saint Laurent ; Nicole. Roelens ;
Alain ROELENS ; Jan henning Ross ; Alain SCHAFFHAUSER ; Christian ZERR ;
vera2 ; eandreoli at vtx.ch ; Marinette Zappelini
    Sent: Monday, November 19, 2007 11:00 AM
    Subject: RE: [fessenheim-tn] TR: [rezo-debat] Les médecins et les
radiations


    merci pour ce mail très interessant. Effectivement, je crois que ce
constat 27 ans plus tard est toujours d'actualité. Stop Fessenheim a décidé
de reposer  la question de la santé et des risques sanitaires  sur plusieurs
plans : en solidarité avec les malades de la thyroïde, avec les salariés du
nucléaires exposés à des contaminations en particulier les intérimaires , la
dissimulation des risques et conséquences sanitaires par le lobby nucléaire
autour de Fessenheim  comme en Biélorussie et ailleurs ...
     Nous en sommes au début de notre réflexion  et nous cherchons à mettre
en place un réseau  d'interlocuteurs qualifiés en Alsace sur ces différentes
questions pour être mieux informés nous mêmes, pouvoir démonter la langue de
bois  et être en mesure de lancer une campagne de sensibilisation de la
population ainsi qu'une campagne d'interpellation des instances
responsables.
     Nous voudrions faire la jonction avec les différentes des associations
engagés dans ces domaines et en particuliers les assoc de médecins.
    En attente de vos suggestions
    Amicalement
    Nicole Roelens
       -----Message d'origine-----
    De : fessenheim-tn-bounces at listi.jpberlin.de
[mailto:fessenheim-tn-bounces at listi.jpberlin.de]De la part de Pierre
Ackermann
    Envoyé : dimanche 18 novembre 2007 15:16
    À : Stop Fessenheim; forum at lesvertsalsace.org
    Objet : [fessenheim-tn] TR: [rezo-debat] Les médecins et les radiations






      Cordialement

      Pierre

      P Avant d'imprimer cet email, réfléchissez à l'impact sur
l'environnement, merci


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      De : Alain Vérignon [mailto:alain.verignon at free.fr]
      Envoyé : samedi 17 novembre 2007 23:13
      À : Rezo-Debat
      Objet : [rezo-debat] Les médecins et les radiations



      .......et 27 ans plus tard, croyez-vous qu'il en aille autrement en
Alsace et partout ailleurs ?



      Extrait de "La Gazette Nucléaire" n°33/34 Mars-Avril 1980 page 20



      ANNEXE

      Les médecins et les radiations



                  Le GSIEN de la région Alsace nous a envoyé les résultats
de l'enquête qu'il a effectuée auprès des médecins de leur région. Nous vous
livrons ces réflexions.

                  Début avril 1979, nous avons envoyé aux médecins alsaciens
(Bas-Rhin environ 1500, Haut-Rhin environ 600) un questionnaire destiné à
évaluer les moyens médicaux et hospitaliers prévus pour faire face à un
accident nucléaire à Fessenheim.

                  Nous avons reçu 235 réponses : les médecins bas-rhinois
ont répondu à 9,3 %, les médecins haut-rhinois à 15,2 %. Nous n'avons reçu
aucune réponse de la part des administrations hospitalières et
universitaires.

                  Les médecins qui nous ont répondu estiment, pour la
plupart (plus de 80 %) que leur formation sur les effets biologiques et les
accidents des radiations ionisantes est incomplète, voire pratiquement
nulle. Ils réclament une formation plus poussée, qui pourrait se faire,
selon eux, sous la forme d'EPU (éducation post-universitaire), de FMC
(formation médicale continue) et également sous forme de conférences et
d'articles dans les revues médicales ; certains pensent même que cette
formation devrait être obligatoire.

                  Il est à noter que sur ces 235 médecins, 8 seulement ont
eu à soigner des malades présentant des troubles dus à une radiation ou à
une contamination (il s'agissait, semble-t-il, d'irradiations
thérapeutiques).

                  En cas de déclenchement du plan ORSEC-RAD, seulement 8,6 %
des médecins penseraient à procéder au lavage des malades, et plus de 70 %
ne sauraient quels soins leur apporter.

                  Presque unanimement, ils déclarent qu'ils ne disposent
d'aucun matériel pour départager les personnes irradiées des contaminées et
nombreux sont ceux qui demandent quelle est la différence.

                  La moitié des médecins enverrait les malades au centre
hospitalier le plus proche, alors que les médecins hospitaliers déclarent
que leurs services sont déjà surchargés en temps normal ; l'autre moitié,
soit ne sait pas où les envoyer, soit attendrait l'avis des autorités
(seulement 2,6 %).

                  Par ailleurs, ne disposant d'aucun moyen de protection
personnelle, ni de moyens d'intervention médicale suffisants pour se mettre
au service des malades, 67 % avouent qu'ils se verraient contraints de fuir
avec la population.

                  En ce qui concerne le questionnaire destiné aux médecins
hospitaliers, nous avons eu 53 réponses de provenances très variées
(cliniques privées, centres hospitaliers universitaires et régionaux,
centres hospitaliers spécialisés ... Professeurs agrégés, chefs de clinique,
assistants, etc.).

                  Les médecins qui nous ont répondu n'ont pas de lit à leur
disposition pour le traitement des personnes irradiées (sauf éventuellement
un lit d'isolement à la Clinique Dermatologique de Strasbourg).

                  La plupart des services ne pourraient libérer qu'un très
petit nombre de lits et ne sauraient que faire des malades qui les
occupaient. Ils ne disposent d'aucun abri, ni de matériel de détection ou de
décontamination des personnes et des locaux, ni de personnel (sauf le
personnel habituel du service qui serait « encore là ») pour faire face à de
telles circonstances. Ils ne savent pas où évacuer leurs malades si
l'autorité déclarait leur secteur à évacuer.

      D'autres problèmes ont été soulevés par les médecins, entre autres:

      - que faire des malades du Centre Hospitalier spécialisé de Rouffach
(environ un millier de personnes à 20 km de Fessenheim) ?

      NB - Le plan particulier d'intervention prévoit d'utiliser 700 lits
dans cet établissement.

      - alimentation, médicaments et transport des malades

      - protection du personnel chargé de transporter les malades

      - stockage et décontamination du linge

      - etc.

      De tout ceci il ressort que les médecins se reconnaissent mal formés
et peu préparés à faire face à une éventuelle catastrophe à la centrale
nucléaire de Fessenheim. Les médecins qui nous ont répondu semblent très
concernés par ces lacunes et demandent une formation plus adaptée pendant
les études médicales et ont l'air d'être prêts à se mettre à jour par la
suite.





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