[fessenheim-tn] [Fwd: Nucléaire: L'escroquerie du discours sur l'effet de serre]

schwartz arnaud schwartz_a at yahoo.com
Mi Jan 31 16:51:56 CET 2007


Salut,

questions pour celles ou ceux qui ont envie de consacrer 5-10 min. à la lecture du texte suivant (datant de 2001) :
- Que pensez-vous des calculs minimisant l'impact de l'usage des ressources fossiles sur l'accroissement de l'effet de serre?
- Le cas échéant, quelles sont vos remarques à propos de ce texte?
- Avez-vous des informations complémentaires sur ces sujet : "effet de serre, géopolitique et énergie" ?

Bonne fin de journée,
Arnaud

-------- Message original --------
Sujet:     Nucléaire: L'escroquerie du discours sur l'effet de serre
Date:     Wed, 31 Jan 2007 15:09:22 +0100 (CET)
De:     infonucleaire at altern.org
Pour:     biocoop.vellard at wanadoo.fr



Nucléaire: L?escroquerie du discours sur l?effet de serre

L?énergie nucléaire est rationnellement condamnée : faiblesse des
ressources en uranium (un peu plus de 1% des réserves d?énergies
fossiles), risque de catastrophes significatif et leurs conséquences
inacceptables (santé des populations, effondrement de l?économie et du
social, mise en place de sociétés militaro-policières pour gérer les
crises post-accidentelles), utopie de la surgénération, absence de
solution pour les déchets, inefficacité de la transmutation
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/77_science_fic.html coûts de
nouveaux investissements incompatibles avec le développement de l?économie
libérale dominante? par ailleurs énergétivore, en électricité notamment.
Et pourtant, en cette année du nouveau siècle, les communiqués d?agences
de presse se succèdent à un rythme effréné sur la possibilité de lancer de
nouveaux projets dans le monde (Japon, Corée Nord et Sud, Taïwan, Russie,
Finlande, Ukraine, Europe centrale, États Unis, Turquie [?] France.

La cohérence, la rationalité, tendraient à induire un développement de
l?énergie quantitativement la plus abondante, le charbon (73% des réserves
fossiles*, soit de 20 à 60 fois supérieure** aux capacités de l?uranium) ;
le pétrole avec 6% des réserves et des tensions d?approvisionnement, le
gaz naturel avec 9%, n?étant stratégiquement pas des solutions d?avenir
sur le long terme. La technologie ayant quand même fait quelques progrès
depuis Zola, on peut aujourd?hui extraire ce combustible à moindre risque
et le brûler à peu près proprement
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/charbon_propre.html La grande
diversité géographique des mines de charbon, ainsi que les faibles coûts
d?investissements pour la construction des chaudières, comparé au
nucléaire ou aux coûts prohibitifs des renouvelables comme l?éolien et le
photovoltaïque, tendent aussi à favoriser ce combustible de risque
conséquemment moindre que l?uranium.

Les contradicteurs

Là, nous avons déjà nombre de contradicteurs franco-français qui
argumentent sur l?indépendance énergétique et la silicose des mineurs.
Nous leur conseillons de réviser leurs discours, les réserves uranifères
de l?hexagone étant proches de zéro, 54 des 58 réacteurs de
l?EDF-Framatome sont issus d?une technologie fournie par l?américain
Westinghouse, le niveau d?emprunts sur les marchés extérieurs et
intérieurs pour l?investissement atomique pesant encore lourdement sur
l?économie nationale ; quant à la santé des mineurs d?uranium et des
riverains http://www.dissident-media.org/infonucleaire/film_lamireau.html
des verses et stériles, elle est et sera gravement dégradée pour de très
longues durées par le radium, le radon
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/gaz_radon.html et leurs
descendants radioactifs. Les beaux discours des gestionnaires
nationalistes et franchouillard ne tiennent donc pas la route.
L?autre catégorie de redoutables contradicteurs à laquelle nous sommes
confrontés depuis un peu plus d?une décennie est constituée des divers
courants propagandistes du discours sur l?augmentation de l?effet de serre
et les dérèglements climatiques dus à l?usage de combustibles fossiles,
dont les scientifiques, politiques et écologistes nous serinent les
oreilles. Il nous faut donc examiner de plus près le problème de l?effet
de serre et les arguments de ceux qui nous prédisent une méga catastrophe
climatique avant la fin du siècle débutant.

L?utilisation de combustibles fossiles, c?est au pire 4 à 5% de la part
globale de l?effet de serre actuel

Les versions des années 90 s?accordaient à donner au gaz carbonique 50% de
la responsabilité de l?effet de serre, 15% au méthane, 12% au protoxyde
d?azote, 15% à la vapeur d?eau et 8% pour les autres sources,
principalement les fréons et ozone d?origines récentes. Donc, haro sur le
grand responsable, le CO2. Accusé numéro 1 : les combustibles fossiles ;
le discours passe très bien auprès des populations sensibilisées aux
problèmes de l?environnement. Manipulation ?

On néglige de dire que le CO2 n?est pas toxique, contrairement au monoxyde
de carbone, qu?il y en a toujours eu, qu?il est indispensable à la
croissance des végétaux qui l?absorbent par photosynthèse pour se
développer, qu?en conséquence il est indispensable à la vie, à toutes
formes de vies sur cette planète. Sa concentration à augmenté au rythme de
0,63 partie par million volume (ppmv) par an du début du siècle aux années
80, avec un ralentissement à 0,3 ppmv par an à la fin du siècle, et il
semble que l?on s?oriente vers une stabilisation autour de 360 ppmv contre
300 ppmv au début du siècle. Au siècle précédent le taux de CO2 dans
l?atmosphère avait déjà augmenté de 15 ppmv (voir graphiques ci-dessous
extrait de CEA, Informations utiles 1999 page 36).

Mais cette augmentation est aussi due à la déforestation, à la mortalité
du plancton végétal induite par l?intensification des ultraviolets du fait
de la dégradation de la couche d?ozone stratosphérique sous l?action des
fréons ; ces diverses causes d?évolution du taux de CO2 dans l?atmosphère
sont d?ampleur sensiblement égale à l?usage des combustibles fossiles dont
on peut évaluer l?impact global sur l?augmentation des gaz à effet de
serre à environ 4 à 5%. Dans le même temps, le méthane à plus que doublé
en passant de 0,8 à 1,7 ppmv, soit 8% d?augmentation de l?effet de serre ;
principaux coupables, l?agriculture et l?élevage intensifs, la
déforestation. Le protoxyde d?azote (N2O) est passé de 0,275 à 0,305 ppmv
et l?effet de serre d?une seule molécule est estimée à l?égal de 310
molécules de CO2 ; là encore les principaux coupables sont l?agriculture
et l?élevage intensifs.
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/vache_industrie.html

La part globale d?effet de gaz à effet de serre qui n?étaient pas là il y
a un siècle c?est 20% dont un petit quart dû aux combustibles fossiles,
pour une augmentation globale de la température moyenne de l?atmosphère
terrestre de 0,5°C ; c?est pourtant ces combustibles qui sont désignés
quasiment comme l?unique coupable par les médias et les écologistes. Le
pompon revient dans ce domaine à L?Écologiste dans leur récente
publication de l?hiver 2001 ; la version française de la très célèbre
revue écologiste et scientifique anglaise nous informe des derniers
éléments de la recherche dans ce domaine et nous annonce qu?en fait 70% de
l?effet de serre serait dû à la vapeur d?eau ; deux articles plus loin
dans cette même publication on octroie 15 à 18% de l?effet de serre au
méthane et 12% au protoxyde d?azote, ce qui n?empêche pas les auteurs de
conclure au dérèglement climatique induit par les combustibles fossiles.
Objectivement, un programme efficace de lutte contre l?évolution de
l?effet de serre passerait d?abord par la réduction des principales
causes, l?agriculture et l?élevage intensif, la déforestation, les fréons.
Mais non, on nous propose de réduire la combustion des fossiles par des
écotaxes et les énergies renouvelables pour les uns, le développement du
nucléaire pour les autres.

image http://www.dissident-media.org/stop_nogent/schemas_cea.jpeg
Source : CEA / LSCE

Le parc nucléaire mondial permet au mieux d?éviter 0,3% d?effet de serre,
le parc nucléaire français environ 0,06
http://www.dissident-media.org/stop_nogent/107_parc_nuc.html
Soyons sérieux, le parc nucléaire mondial actuel équivaut en production
annuelle à 7%** des combustibles fossiles, dont 1,2% pour la France qui
produit un sixième du nucléaire planétaire. Les combustibles fossiles
étant responsables de 5% de l?effet de serre, l?énergie atomique
permettrait en fin de compte d?en éviter 7%, soit 0,35% (7% de 5%) (0,06%
pour la part française). Ceci à la condition d?accepter le taux de
conversion des kWh nucléaires en équivalence pétrole en vigueur dans les
pays nucléarisés de l?OCDE de 222 grammes de pétrole par kWh***, alors
qu?en système international ou pour la conversion des kWh hydroélectriques
l?équivalence n?est que de 85,6 grammes de pétrole. Sur cette base, le
nucléaire n?éviterait plus que 3 fois moins d?effet de serre, soit 0,16%
pour le nucléaire mondial et 0,02% pour le parc EDF ; et les réserves
potentielles d?uranium ne permettent pas d?envisager une amélioration de
ces possibilités.
Quant aux énergies renouvelables, elles ne pourront satisfaire qu?une
faible partie des consommations et de façon aléatoire, pas au moment où on
en a besoin ; leurs coûts restant par ailleurs dissuasifs (0,55 F le kWh
éolien hors transport et distribution, 3 F le kWh photovoltaïque.
Les écotaxes sur les combustibles fossiles pour limiter les consommations
et les émissions vont surtout priver les pauvres de l?accès à l?énergie
pour leurs besoins essentiels.

Une nouvelle science de la manipulation est née ! appelons la
"psycho-météorologie"

Nos propagandistes du dérèglement climatique
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/SV_n827_aout1986_climat.pdf
par les combustibles ont joué de la corde sensible avec un effet maximum
sur l?esprit du bon peuple désinformé : la météo. Les événements
climatiques des deux dernières décennies sont arrivés à point pour
influencer les populations. Le passé a pourtant connu pareilles
variations, un peu moins fréquentes qu?actuellement ; il y a quelques
siècles les températures étaient tellement basses que les climatologues
ont désigné cette période sous le nom de "petit âge glaciaire" ; à
l?inverse, dans la première moitié du dix septième siècle, les hivers
étaient assez chauds pour récolter des fraises à Noël dans le Nord de
l?Europe.
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/LaRecherche_n321_juin1999.pdf
Ces variations importantes d?une durée de plusieurs décennies sont dues
essentiellement aux écarts de l?activité solaire. L?information est
cependant donnée pour ceux qui savent la comprendre : à chaque événement
climatique important, les médias nous disent que "la dernière fois c?était
en telle année"? c?est donc que ne vivons pas une période d?aléas
climatiques exceptionnelle !

Le numéro 2 de l?édition française de L?Écologiste, citant les travaux de
James Lovelock et Bob Charlson, nous informe des effets des noyaux de
condensations nuageuses induits par l?anhydride sulfureux (dioxyde de
sulfure dans le texte) issu de la décomposition de certaines espèce de
phytoplanctons, ainsi que des hydrocarbonates émis par les forêts. Avec la
déforestation d?origine humaine et la destruction du plancton par les UV
consécutif à la réduction de la couche d?ozone stratosphérique, ces
molécules qui favorisent les formations nuageuses ne sont plus émises en
quantité suffisante. La pluie ne tombe plus là où on l?attendait,
provoquant des sécheresses, et elle retombe alors massivement ailleurs,
provoquant de fortes dépressions, tempêtes, inondations.

La question est maintenant de savoir pourquoi les médias, les
scientifiques, les écologistes, tentent de nous effrayer avec
d?éventuelles possibilités de catastrophes climatiques, dues à
l?utilisation de combustibles fossiles. Les discours sur les variations
climatiques sont issus essentiellement des pays industrialisés,
anglo-saxons en particulier, qui tentent d?imposer au reste de la planète
une réduction des consommations énergétiques qu?ils sont les premiers à ne
pas respecter. Bush II vient d?ailleurs d?annoncer le renoncement des
États-Unis à réglementer les émissions de CO2 (AFP, 14 mars 2001).
On sait aujourd?hui que ces pays ont favorisé la guerre du Golfe puis
montré aux saoudiens des photos satellites truquées afin d?obtenir leur
accord pour héberger une importante force militaire US sur leur
territoire. Le principal but de la guerre du golfe était en fait de
permettre le maintien d?une force militaire occidentale permanente dans
cette région du monde qui recèle plus de la moitié des réserves connues du
pétrole de la planète.
Alors, ce discours absurde sur la dégradation climatique dont on limite la
responsabilité aux seuls combustibles fossiles, ne serait-il, à l?instar
de la guerre du Golfe, des photos satellites truquées et de l?embargo
pétrolier contre l?Irak, qu?une arme économique, géopolitique et
géostratégique ?

Celui qui possède l?énergie dispose du pouvoir, la guerre finale pour le
pouvoir et l?énergie a commencé. Elle se fera au détriment des pauvres,
non seulement des pays du tiers-monde, mais aussi des populations à
modestes revenus des pays industrialisés ; la guerre des classes par
l?énergie au détriment des plus faibles et du plus grand nombre pour
satisfaire les délires paranoïaques d?une petite minorité de privilégiés.
Le tout étant orchestré avec la collaboration naïve des écologistes, qui
n?ont pas encore compris à quel point ils servaient les intérêts du lobby
nucléariste. Avec leur discours antinucléaire tout aussi incohérent que
non crédible et inefficace, ils ont réussi à anéantir en quelques années
un quart de siècle de dures luttes contre cette fausse solution
énergétique, quantitativement minoritaire, porteuse d?un risque
considérable et sans aucune solution scientifique acceptable pour ses
déchets http://www.monde-diplomatique.fr/1998/01/BOILLEY/9759.html
L?écologie peut devenir finalement une arme redoutable contre les pauvres
au profit des privilégiés ? La stupidité humaine possède cet aspect
profond et insondable qui ne cesse de nous désarmer.

Claude Boyer,
lettre d?information n° 86 janvier-mars 2001,
du Comité Stop Nogent-sur-Seine.
http://www.dissident-media.org/stop_nogent

* Réserves ultimes d?énergies fossiles : charbon et lignite 3400 Gtep
(milliards de tonnes d?équivalent pétrole), pétrole conventionnel 295
Gtep, gaz naturel 420 Gtep, bruts lourds et schistes bitumineux 525 Gtep,
source Epure, octobre 99, EDF division recherche et développement. En
comparaison l?uranium c?est 167 Gtep source CEA Informations utiles 1999.
** 617 millions de tonnes d?équivalent pétrole de kWh nucléaire contre
8509 Mtep d?énergie primaire "commerciale" d?après CEA Mémento sur
l?énergie 1999. Avec 400 térawattheure d?électricité nucléaire brute EDF
comparé au 2400 TWh de production nucléaire mondiale selon CEA Elecnuc -
Les centrales nucléaires dans le monde, la France produit un sixième de
l?électricité nucléaire.
*** Selon le CEA, publication citée ci-dessus, 1 kWh hydroélectrique est
dit PCI (pouvoir calorifique inférieur), soit 85,7 grammes de pétrole
(aussi pour le système international), 1 kWh nucléaire est dit PCS
(pouvoir calorifique supérieur) en vaudrait 222 grammes de pétrole (aussi
pour les pays nucléarisés de l?OCDE).

Lire :

- "Des fraises à Noël à Liège en 1116 et des figuiers à Cologne vers
1200...", La Recherche n°321, juin 1999, en PDF.
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/LaRecherche_n321_juin1999.pdf

- "L?élevage contribue beaucoup au réchauffement climatique"
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/vache_industrie.html

- "On ne sortira pas du nucléaire sans les centrales à charbon, fioul, gaz"
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/105_sortir.html


http://www.dissident-media.org/infonucleaire


	

	
		
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