[fessenheim-tn] Courriel-hebdo d'Agir pour l'Environnement [n°165]

schwartz arnaud schwartz_a at yahoo.com
Mi Mär 15 10:15:49 CET 2006


Bonjour,

Je vous propose notamment la lecture du communiqué de
l'AFP à propos du prix du pétrole.

Arnaud

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SOMMAIRE
- Recevoir le Courriel-hebdo d'Agir pour
l'Environnement
- AFP - 09 mars 2006 : Les 25 critiquent les
évaluations scientifiques sur 
les OGM dans l'UE
- Pique-nique dans les jardins du Luxembourg (Sénat) :
Semons un avenir sans 
OGM, le 21 mars 2006
- Le Monde - 02 mars 2006 : L'OMC n'a pas condamné
l'Europe pour ses mesures 
sur les OGM
- AFP - 09 mars 2006 : Un expert préconise de
multiplier par trois le prix 
du carburant
- [Info presse - 13 mars 06] Téléphonie mobile : non
au harcèlement 
judiciaire contre des militants et aux attaques contre
la liberté de la 
presse

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Recevoir le Courriel-hebdo d'Agir pour l'Environnement
Chaque semaine, Agir pour l'Environnement vous fera
parvenir une synthèse de
l'actualité liée aux campagnes de mobilisation en
cours (Téléphonie mobile,
énergies renouvelables, 4x4, déchets ménagers,
antipublicité, Ogm...)

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- AFP - 09 mars 2006 : Les 25 critiquent les
évaluations scientifiques sur
les OGM dans l'UE

BRUXELLES (AFP) - Les ministres de l'Environnement des
25 ont vivement
critiqué jeudi la politique européenne d'autorisation
des OGM, qu'ils ont
eux-même mise en place, en demandant plus de
transparence dans les
évaluations de risques faites par les scientifiques de
l'UE.

Farouchement opposé aux organismes génétiquement
modifiés, l'Autriche, qui
assure la présidence de l'Union jusque fin juin, veut
durcir la politique
européenne sur les OGM, pourtant déjà la plus stricte
du monde et contestée
au sein de l'Organisation mondiale du commerce par les
pays exportateurs
d'OGM.

"Il ne s'agit pas d'un non catégorique aux OGM, mais
certaines questions
doivent être résolues pour rétablir la confiance dans
les prises de
décisions", s'est défendu le ministre autrichien,
Josef Pröll, soulignant
que ce "thème émeut fortement les populations
européennes".

Lors d'un premier débat public jeudi à Bruxelles, les
ministres ont abordé
les méthodes de travail de l'Autorité européenne de
sécurité des aliments
(EFSA), installée à Parme (Italie) et qui conseille la
Commission européenne
sur les questions de sécurité alimentaire.

De nombreux pays lui reprochent de délivrer des
opinions systématiquement
positives sur les OGM, sans tenir compte de certains
avis négatifs des
agences scientifiques nationales.

"L'AFSA ne répond qu'avec beaucoup de réticences aux
objections des Etats
membres", s'est ainsi plaint le ministre allemand,
Sigmar Gabriel.

Autre reproche fait à l'agence, celui de ne travailler
que sur des études de
toxicité faites par les sociétés demandant d'une
autorisation, des études
qui restent en outre confidentielles.

"Il faut que tout soit clairement publié et que le
citoyen puisse suivre de
A à Z le processus décisionnel", a plaidé la ministre
danoise, Connie
Hedegaard.

Une polémique avait éclaté en 2004 lorsque des
scientifiques avaient jugé
que l'EFSA ne tenait pas assez compte d'une étude
montrant des effets
négatifs sur des rats nourris à un maïs de la firme
américaine Monsanto.

L'association Greenpeace avait dû porter l'affaire en
justice en Allemagne
pour contraindre Monsanto à publier ces études.

Face à ces critiques, le commissaire à
l'Environnement, Stavros Dimas, a
répondu que l'EFSA, créée seulement en 2002, était
"encore en train de
trouver sa façon de travailler".

La Commission est en train de faire procéder à un
audit de l'agence et
décidera d'améliorations pour que le "processus
d'évaluation soit aussi
complet et transparent que possible", a-t-il assuré.

Autre question soulevée jeudi par Vienne, la prise de
décision au niveau
politique sur les autorisation des OGM, qui fonctionne
très mal.

Après l'avis rendu par l'EFSA, la Commission soumet en
effet une proposition
de mise sur le marché aux 25.

De fait, sur les dix cas d'OGM soumis aux ministres
depuis la levée du
moratoire européen en 2004, ceux-ci ne sont jamais
parvenus à dégager la
majorité qualifiée requise pour approuver ou rejeter
une autorisation,
laissant la Commission endosser la responsabilité du
feu vert.

Vienne souhaiterait que les décisions puissent se
prendre à la majorité
simple, ce qui permettrait aux pays anti-OGM de
bloquer plus facilement les
autorisations.

Mais cette proposition a peu de chances de recueillir
un consensus, étant
donné que cette procédure fonctionne efficacement dans
d'autres secteurs de
l'Union.

"Si nous résolvions déjà les inquiétudes sur
l'évaluation des risques, alors
la question de la prise de décisions deviendrait moins
polémique", a estimé
le commissaire Dimas.

Avant de revenir sur ce débat au niveau ministériel en
juin, l'Autriche va
organiser en avril deux conférences d'experts, portant
notamment sur la
question très controversée de la coexistence des
cultures traditionnelles et
OGM dans l'Union.

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- Pique-nique dans les jardins du Luxembourg (Sénat) :
Semons un avenir sans
OGM, le 21 mars 2006

Tous au JARDIN DU LUXEMBOURG - Jardin du Sénat de 12
heures à 16 heures
pique-nique citoyen

NON À LA LOI OGM DE CONTAMINATION GÉNÉTIQUE
GÉNÉRALISÉE

Paysans, citoyens avec les élus des territoires ruraux
Montrons notre
opposition avant la première lecture au Sénat les 21,
22 et 23 mars

Prises de parole des organisations anti-OGM et des
élus
Échanges et troc de semences paysannes
Repas convivial et musique

Autoriser les cultures commerciales et la poursuite
des essais, c'est
accepter la pollution génétique irréversible :
des productions agricoles et de l'alimentation,
l'érosion définitive de la biodiversité,
l'appropriation du vivant par les brevets,
la mise sous dépendance des paysans par les firmes
semencières,
la prise en otage de notre alimentation et de notre
santé.

parce que :
- pour 85% des français, l'Agriculture Biologique, les
AOC et les labels
doivent strictement rester sans OGM,
- 72% pensent qu'il faut adopter une interdiction
temporaire des OGM et 78%
d'entre eux sont favorables à un référendum sur cette
question,
- 74% des français attendent de leur élus (sénateurs
et députés) qu'ils
interdisent les cultures d'OGM en appliquant
strictement le principe de
précaution,
Paysans, citoyens avec les élus des territoires ruraux
ontrons notre
opposition avant la première lecture au Sénat (les 21,
22 et 23 mars)

P.S. Vous pouvez écrire à votre sénatrice, votre
sénateur
Collectif des Faucheurs Volontaires d'OGM
<http://www.monde-solidaire.org/spip/auteur.php3?id_auteur=869>

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- Le Monde - 02 mars 2006 : L'OMC n'a pas condamné
l'Europe pour ses mesures
sur les OGM

L'Organisation mondiale du commerce (OMC) n'a pas
condamné l'Union
européenne
dans la dispute qui oppose celle-ci aux Etats-Unis, au
Canada et à
l'Argentine à propos des organismes génétiquement
modifiés (OGM). Ce
constat, qui contredit ce qu'a annoncé la presse
mondiale début février,
s'impose à la lecture du rapport confidentiel de
l'organisation, rapport
qu'a obtenu et mis en ligne mardi 28 février
l'association Friends of the
Earth (www.foei.org).

Le panel d'experts désigné par l'OMC ne conteste pas
le droit pour l'Union
européenne d'appliquer une réglementation précise sur
les OGM, ni même la
possibilité d'établir un moratoire. Il écarte un grand
nombre des
accusations émises par les plaignants et ne retient
contre l'Union
européenne que son "retard indu" à faire avancer les
dossiers d'autorisation
des OGM, tout en jugeant non conformes les
interdictions posées sur certains
produits par divers Etats membres. Au total, le panel
ne propose pas une
condamnation de l'Union européenne, ni n'ouvre la voie
à des pénalités
commerciales, comme cela avait été le cas dans
l'affaire du boeuf aux
hormones en 1999. La plainte relative aux OGM avait
été déposée en août
2003. Les Etats-Unis, le Canada et l'Argentine
affirmaient que le moratoire
européen était contraire aux règles du droit
international, et faisait
perdre 300 millions de dollars par an d'exportations.
Ce moratoire a en fait
été levé en mai 2004.

Le rapport intermédiaire du panel d'experts désigné
par l'OMC a été rendu le
7 février aux parties impliquées dans le conflit.
Confidentiel, le document
de 1 040 pages n'a pu alors être consulté par aucun
organe de presse. Mais,
le jour même, "un responsable du commerce américain
sous couvert d'anonymat"
se félicitait de la "condamnation par l'OMC" de
l'Union européenne. Les
agences de presse relayaient cette déclaration en
titrant leurs dépêches
"L'OMC condamne les mesures européennes sur les OGM"
(AFP) ou "l'OMC
condamne le moratoire de l'UE sur les OGM" (Reuters),
tandis que des groupes
pro-OGM comme CropLife International, la National Corn
Growers Association
ou AgBioWorld clamaient aussitôt leur satisfaction. Le
8 février, les
journaux anglo-saxons et français titraient sur la
victoire des Etats-Unis,
précisant cependant, mais pas toujours, qu'ils
n'avaient pas eu accès au
document de l'OMC. Pour sa part, Le Monde, n'ayant pas
davantage pu le lire,
a préféré ne pas gloser, indiquant simplement en
"une", "Selon un
porte-parole américain, un rapport de l'OMC
condamnerait les règles
européennes sur les OGM" (Le Monde du 9 février).

Il était nécessaire d'attendre pour vérifier
l'information, puisque le
rapport de l'OMC est contraire à ce qui a été
claironné. Dans ses quelque
mille pages, il présente les arguments des différentes
parties et les
évalue, les rapportant aux nombreux articles des
traités de l'OMC auxquels
ils se réfèrent. Il y reconnaît notamment la
légitimité d'un moratoire sur
les OGM : "Si de nouvelles preuves scientifiques
apparaissent qui
contredisent les faits scientifiques disponibles et
qui concernent
directement les produits transgéniques en phase
d'autorisation, nous pensons
qu'il pourrait être justifiable de suspendre toutes
les autorisations en
cours le temps d'évaluer les nouvelles preuves" (p.
637).

Dans ses conclusions, le panel souligne qu'il n'a pas
étudié la question de
la sûreté, en soi, des OGM. Il remarque aussi que le
droit de l'Union
européenne de "considérer les risques éventuels avant
d'approuver" les OGM
n'a pas été mis en cause par les plaignants. Il
observe que, s'il y a eu
moratoire de facto entre 1999 et 2003, celui-ci s'est
achevé. Il constate
qu'il y a eu "un retard indu" dans les procédures
d'autorisation de 24 cas
sur 27, et que les pays (Allemagne, Autriche, France,
Grèce, Italie) qui ont
interdit tel ou tel OGM ne sont pas fondés à le faire.
Cependant, le panel
ne pose pas que ces interdictions sont proscrites,
mais qu'elles ne sont pas
justifiées au regard de l'accord SPS (application des
règles sanitaires et
phytosanitaires). Au total, le panel estime qu'"il n'y
a pas besoin de
juger" ("no need to rule"), et recommande seulement à
l'organe de règlement
des conflits de "demander aux Communautés européennes
de mettre leurs
mesures spécifiques en conformité avec l'accord SPS".

Le rapport final, qui sera diffusé vers avril, ne
devrait pas contredire ces
conclusions. A Bruxelles, on ne cache pas sa
satisfaction. Il restera aux
plaignants à dire s'ils font appel ou pas.

Hervé Kempf

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- AFP - 09 mars 2006 : Un expert préconise de
multiplier par trois le prix
du carburant

PARIS (AFP) - La consommation mondiale de pétrole est
"insoutenable" pour la
planète, aussi mieux vaut la réduire avant de subir de
plein fouet une
flambée des prix et un climat détraqué: tel est le
verdict d'un expert
français, qui suggère de multiplier par trois le prix
du carburant.

Jamais le monde n'a été aussi dépendant d'une seule
source d'énergie et
jamais il n'a autant consommé (1,5 tonne/an par
terrien, mais 4 tonnes par
Européen), explique Jean-Marc Jancovici, consultant
sur les problématiques
climat/énergie auprès de l'Etat français et de grandes
entreprises.

Son credo, qu'il détaille dans "Le Plein, s'il vous
plaît. La solution au
problème de l'énergie", avec Alain Grandjean: "l'ère
du pétrole bon marché
est terminée et nous devons tout faire pour réclamer
une énergie chère".

Attendre l'inévitable prochain choc pétrolier lié à la
diminution de la
production, d'ici 2020 ou 2030 selon les opérateurs,
exposera les sociétés
au chaos et à une remise en cause profonde et subite
de leurs
fonctionnements, selon lui.

Et d'ici là, l'humanité aura envoyé de telles
quantités de gaz à effet de
serre dans l'atmosphère qu'elle aura durablement
perturbé le climat. "Même
en cessant demain toute émission, il faudrait
plusieurs milliers d'années
avant de revenir au niveau de 1850", rappelle
Jancovici.

L'humanité a consommé autant de pétrole entre 1980 et
2000, qu'entre 1859 et
1980. "Tout ce qui fonde aujourd'hui les capacités
d'adaptation de l'espèce
humaine nécessite une énergie abondante",
commente-t-il: chaud et froid à
volonté, production industrielle et agricole,
transports pour les acheminer
vers les consommateurs, ainsi que les secours et aides
en cas de
catastrophes.

La solution ? Réduire la consommation d'urgence, donc
faire payer l'énergie
au prix fort en multipliant par trois sur 15 ans la
taxe sur les produits
pétroliers. A l'arrivée, un litre d'essence vaudra 3 ?
en 2020. Un juste
prix, estime l'auteur.

"Jamais l'énergie n'a été aussi bon marché. Au prix du
smic et à 1 EUR/litre
d'essence, chaque Européen dispose de l'équivalent de
100 domestiques en
permanence à son service", remarque-t-il.

Quant au miracle énergétique qui autoriserait la fuite
en avant en changeant
juste de piles - nucléaire, éolien, solaire...- il
l'écarte: "Aucun
scientifique ou ingénieur n'en a les plans: le miracle
est possible avec 50
millions d'humains. Pas avec 9 milliards dans 20 ans".

"Le pétrole restera longtemps irremplaçable pour la
pétrochimie... pour le
reste, il faudra bien progressivement apprendre à s'en
passer: le remplacer
ou s'en priver!" appuie Bertrand Barré, président du
Conseil international
des entreprises nucléaires.

Frappé, face à ces perspectives, par l'apathie de la
classe politique,
Jancovici assure que les milieux économiques
réagissent favorablement à sa
proposition: "il est plus facile de trouver des
partisans dans les milieux
économiques que chez les particuliers!"

Selon un sondage commandé par la Commission
européenne, qui planche la
semaine prochaine sur l'avenir énergétique de l'Union,
les citoyens des 25
pays membres ne sont pas disposés (62%) à payer plus
pour l'énergie, mais
reconnaissent à 53 % qu'à 2 ? le litre, ils
prendraient moins leur voiture.

A méditer avant de jeter l'ouvrage au feu: "Il n'est
pas normal qu'un
liquide que la nature a mis des dizaines de milliers
d'années à fabriquer,
qui n'est pas renouvelable, qui commencera à manquer
dans 10 ou 20 ans et
détraque le climat vaille moins cher que le travail
humain en Occident".

("Le Plein s'il vous plaît", Jean-Marc Jancovici et
Alain Grandjean, Le
Seuil)

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Agir pour l'Environnement - PRIARTéM

-Information presse du 13 mars 2006-

Téléphonie mobile : non au harcèlement judiciaire
contre des militants et 
aux attaques contre la liberté de la presse

Paris, le 13 mars 2006 : Le journaliste du Journal du
Dimanche, Antoine
Debièvre et Etienne Cendrier sont convoqués, le 14
mars 2006 devant le
tribunal correctionnel de Paris pour des propos tenus
par le premier et
repris par le second dans un article publié dans le
JDD, suite à une plainte
déposée par deux opérateurs de téléphonie mobile,
Orange et SFR. Cette
affaire a déjà valu à Etienne Cendrier une
condamnation au paiement d'une
somme de 5000 euros à titre de dommages et intérêts et
à la publication
intégrale du jugement dans le Journal du Dimanche
devant une juridiction
civile en juin 2005, sur assignation de Bouygues.
Cette fois, les opérateurs
s'en prennent également à un journaliste n'hésitant
pas à s'attaquer à la
liberté de la presse.

Les associations expriment leurs surprises devant la
similitude de ces
procédures multiples laissant de nouveau supposer
l'existence une
coordination étroite entre les trois principaux
opérateurs, ici orchestrée à
l'encontre des militants et associations
contestataires.

Les associations Agir pour l'environnement et PRIARTéM
dénoncent une fois
encore le recours, par les opérateurs, au harcèlement
judiciaire pour tenter
d'affaiblir le mouvement associatif qui s'oppose, au
nom de préoccupations
de santé publique, à la prolifération anarchique des
antennes-relais, et
pour faire taire la presse sur cette question qui
devient pour eux de plus
en plus embarrassante.

Outre la démesure entre les faits reprochés - des
doutes sur la condition de
réalisation des mesures financées par les opérateurs -
et les moyens
judiciaires mis en oeuvre, les associations tiennent à
souligner que de
telles pratiques ne font qu'envenimer un contexte
marqué par l'inquiétude de
plus en plus forte des populations exposées aux
rayonnements de la
téléphonie mobile et par des doutes sur les conditions
de l'expertise
scientifique menée jusqu'à ce jour.

Par ailleurs, les associations rappellent que le
dossier des mesures s'est
révélé encore récemment comme comportant des parts
d'ombre. Ainsi, suite à
la révélation d'une différence forte de valeurs entre
des mesures réalisées
par les services de la Mairie de Paris et celles
réalisées par un organisme
de contrôle, les associations Agir pour
l'Environnement et PRIARTéM ont
réussi à faire mettre en évidence que l'on mettait en
parallèle des
résultats peu comparables, les bureaux de contrôle
omettant, en conformité
avec le protocole ANFR, de mesurer les champs
électromagnétiques générés par
la troisième génération de téléphonie mobile et
minorant, de fait, les
valeurs auxquelles sont réellement exposées les
populations.

Aujourd'hui ce dossier de la téléphonie mobile
nécessite, au vu de
l'accumulation des résultats scientifiques, un débat
ouvert et transparent
où chacun prenne ses responsabilités, opérateurs, élus
nationaux et élus
locaux et associations représentatives des riverains.
Les opérateurs
craignent manifestement ce débat puisqu'ils sont prêts
à utiliser tous les
moyens de diversion pour que, surtout, on n'aborde pas
les questions de
fond.

Les associations PRIARTéM et Agir pour l'Environnement
espèrent que les 
magistrats ne se
laisseront pas abusés par ces manoeuvres.

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3488 personnes ou associations sont destinataires du
Courriel-hebdo d'Agir 
pour l'Environnement 




	
	
		
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