[fessenheim-tn] manifestation à Fessenheim
Pierre Ackermann
piackerm at club-internet.fr
So Apr 24 10:56:30 CEST 2005
Bonne couverture de l’Alsace :
http://www.alsapresse.com/jdj/05/04/24/MU/article_7.html
« Pour stopper Fessenheim »
<http://www.alsapresse.com/jdj/05/04/24/MU/photo_7.html>
<http://www.alsapresse.com/jdj/05/04/24/MU/photo_7.html>
A l'appel de la Coordination anti-nucléaire des trois pays ainsi que de
nombreuses associations allemandes, suisses et françaises, une manifestation
s'est déroulée hier devant la centrale de Fessenheim. Ils étaient une
dizaine à se retrouver hier matin devant la gare de Mulhouse pour rejoindre
le lieu du rassemblement. « Nous manifestons pour stopper Fessenheim avant
la catastrophe ! », expliquaient-ils — raison pour laquelle ils ont
symboliquement choisi le 19e anniversaire de l'accident de Tchernobyl. Selon
eux, la centrale de Fessenheim est « vieillissante » et « menace de plus en
plus l'homme et la nature ».
LIRE ÉGALEMENT
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C'est à la force du mollet que certains participants ont rejoint la centrale
de Fessenheim.
Darek Szuster
http://www.alsapresse.com/jdj/05/04/24/COB/article_10.html
MANIFESTATION
Pédaler contre le nucléaire
<http://www.alsapresse.com/jdj/05/04/24/COB/photo_10.html>
<http://www.alsapresse.com/jdj/05/04/24/COB/photo_10.html>
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Douze militants à vélo se sont retrouvés hier en milieu de matinée devant la
gare de Colmar. A l'appel du collectif Stop Fessenheim, ils ont pris la
route pour se rendre à la centrale nucléaire, après des haltes à Breisach,
au Pont du Rhin et à la mairie de Fessenheim. D'autres militants
antinucléaires français, allemands et suisses les ont rejoints lors des
différentes étapes (voir nos informations en pages Région). Porte-parole de
Stop Fessenheim (un collectif créé en mars dernier et dont l'objectif est la
fermeture et le démantèlement de la centrale nucléaire alsacienne), Nicole
Roelens est « persuadée que cette centrale est de plus en plus dangereuse.
Non seulement elle produit des déchets dont on ne sait pas quoi faire, mais
il y a des risques technologiques de plus en plus importants, après
vingt-huit ans de fonctionnement, ce qui en fait la plus vieille centrale
française encore en exploitation ». Et d'évoquer également les risques
sismiques, d'inondation ou encore terroristes. « Nous demandons au ministre
délégué à l'industrie, Patrick Devedjian, de retirer l'autorisation
d'exploitation de la centrale. Quels que soient les problèmes du
démantèlement, il faudra bien y faire face », estime la porte-parole.
Damien Valette
Douze cyclistes ont pris le départ, hier matin devant la gare de Colmar,
pour manifester leur opposition à la centrale de Fessenheim.
http://www.alsapresse.com/jdj/05/04/24/IRF/article_14.html
… et à Fessenheim
<http://www.alsapresse.com/jdj/05/04/24/IRF/photo_14.html>
<http://www.alsapresse.com/jdj/05/04/24/IRF/photo_14.html>
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Musique folk et vieux slogans contre Fessenheim ont accompagné hier la
manifestation de la coordination antinucléaire d'Alsace, du Pays de Bade et
de Suisse, organisée pour commémorer l'accident de Tchernobyl. Sous la pluie
et avec comme moyen de locomotion dominant le vélo, celle-ci a réuni 850
protestataires selon les organisateurs — près de 250 selon notre comptage -,
dont une majorité d'Allemands, devant la centrale nucléaire des bords du
Rhin. Auparavant, le cortège, formé au départ de Breisach en Allemagne, de
Mulhouse et de Colmar, avait convergé vers la mairie de Fessenheim. Les
manifestants ont demandé « l'arrêt immédiat des deux réacteurs à bout de
souffle » de l'installation alsacienne, avant d'accrocher aux grilles une
couronne mortuaire en hommage « aux morts du nucléaire ». Cathy et Olivier
Paccoud, 30 ans, étaient venus de Metzeral avec leurs trois enfants Hugo,
Zita et Nils. « Nous sommes contre le nucléaire parce que c'est une
industrie aberrante, dangereuse et bien plus coûteuse qu'on ne le prétend.
Il est temps que la France en sorte, comme l'a bien fait l'Allemagne »,
disaient-ils.
http://www.alsapresse.com/jdj/05/04/24/RP/article_6.html
NUCLÉAIRE
De Tchernobyl à Fessenheim
<http://www.alsapresse.com/jdj/05/04/24/RP/photo_6.html>
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200 manifestants se sont rassemblés hier après-midi devant la centrale
nucléaire de Fessenheim pour réclamer sa fermeture.
Quelque 200 manifestants, français, allemands et suisses, se sont rassemblés
hier après-midi devant la centrale nucléaire de Fessenheim pour réclamer, à
l'occasion du 19e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, la fermeture
de cette centrale « à bout de souffle ». Les militants, parmi lesquels
l'ancien candidat à la présidentielle et actuel président du Mouvement
écologiste indépendant (MEI) Antoine Waechter, portaient des banderoles
proclamant, en français et en allemand, « Fermons Fessenheim ». Plusieurs
dizaines d'entre eux avaient rejoint la manifestation à bicyclette, en
participant à un « tour de la centrale » à vélo.
Des fleurs dans le Rhin
Les écologistes d'Alsace et du Bade-Wurtemberg voisin réclament fréquemment
la fermeture de Fessenheim, la plus vieille centrale nucléaire en activité
en France, qui a été victime de plusieurs incidents techniques au cours des
derniers mois. « Elle peut provoquer une catastrophe comme celle de
Tchernobyl, dont on commémorera le 19e anniversaire mardi », a déclaré le
militant antinucléaire Jean-Marie Brom. Munis de fusées de détresse,
sirènes, masques à gaz, neuf écologistes allemands et français du réseau
Sortir du Nucléaire, avant de jeter des fleurs dans le Rhin, ont rappelé
hier la catastrophe biélorusse de Tchernobyl (26 avril 1986) et l'attitude
des autorités françaises affirmant que le nuage radioactif n'avait pas ou
pratiquement pas atteint la France. Le lieu choisi était symbolique : le
milieu de la passerelle des Deux-Rives, par-dessus le Rhin, entre Strasbourg
et Kehl. Donc « à la frontière où le nuage toxique s'était magiquement
arrêté ». Alors que dans plusieurs pays, d'importantes précautions étaient
prises, rien en France, où l'on a laissé consommer les légumes et fruits
irradiés, jouer dehors les enfants, où on a empêché en catimini la
Commission européenne de prendre des mesures sanitaires contraignantes. Et
de rappeler la chronologie de ce « mensonge d'État », selon eux, du
gouvernement conduit alors par Jacques Chirac, ou encore les affirmations du
Pr Pellerin, autorité de référence sur le nucléaire, assurant en résumé
qu'aucune mesure ne s'imposait, prédisant des conséquences assez faibles.
AFP
Près de 200 manifestants se sont rassemblés hier après-midi à Fessenheim.
Les DNA n’ont pas bien couvert la manif. Mais un article en région :
http://www.dna.fr/local/region/20050424_DNA007458.html
Les antinucléaires à Fessenheim
Hier, devant la porte d'entrée de la centrale nucléaire de Fessenheim : des
manifestants pas très nombreux mais déterminés.(Photo DNA-Nicolas Pinot)
Les années se suivent et se ressemblent. Mais c'est sans se décourager que
les militants antinucléaires continuent de manifester pour réclamer la
fermeture de la centrale de Fessenheim, la plus ancienne de France.
Hier matin, avant d'enfourcher son vélo pour rejoindre la manifestation
prévue à Fessenheim à l'occasion du 19e anniversaire de la catastrophe de
Tchernobyl, un militant antinucléaire a revêtu un pull à l'effigie de Franz
Kafka. Idéal pour dénoncer la politique énergétique de la France qui
continue de promouvoir l'énergie nucléaire.
Comme près de trois cents autres opposants au nucléaire, Français,
Allemands et Suisses, il a participé au 5e tour de Fessenheim. Organisé par
la coordination antinucléaire des Trois Pays (Alsace, Bade, Bâle), ce
circuit au départ de Colmar, Mulhouse et Breisach a convergé vers la
centrale alsacienne. A chaque halte, les participants ont rappelé les
risques du nucléaire en général, et de Fessenheim en particulier où « 19 ans
après Tchernobyl, on nous cache encore des choses ».
Le « mythe de
l'énergie pas chère»
Sans revenir sur le fameux nuage radioactif qui s'est pile arrêté à la
frontière, « le mensonge est la seconde nature du nucléaire, a répété Claude
Ledergerber du comité de sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin.
Sinon, il n'existerait tout simplement pas ».
C'est par le « rétablissement de la vérité » que les manifestants cherchent
à convaincre. Ainsi le « mythe de l'énergie pas chère a volé en éclat aux
Etats-Unis quand il s'est agi de démanteler les premières centrales
nucléaires », souligne Jean Meyer, venu à vélo de Rosheim.
Au point que « c'est artificiellement qu'ils maintiennent la centrale en
activité, accuse Nicole Roelens, porte-parole de « Stop Fessenheim ». Elle
n'est déjà plus rentable, mais le coût du démantèlement est tel et la
technologie si peu satisfaisante que l'Etat repousse l'échéance pour ne pas
avoir à avouer qu'il ne maîtrise pas ces opérations ». Un tel aveu
compromettrait les tentatives de la France pour vendre ses centrales à
l'étranger et tout particulièrement en Chine. « Un pays sans conscience
sociale, ce qui rend la construction d'une centrale nucléaire d'autant plus
dangereuse » renchérit l'écologiste Antoine Waechter qui manifestait déjà en
1971 contre Fessenheim, encore à l'état de projet.
L'attitude du gouvernement français a ainsi été stigmatisée hier tout au
long de la manifestation où chacun avait à l'esprit la catastrophe de
Tchernobyl, survenue il y a 19 ans, un 26 avril.
Simone Wehrung
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