<html><head><style type="text/css"><!-- DIV {margin:0px;} --></style></head><body><div style="font-family:arial, helvetica, sans-serif;font-size:10pt"><DIV></DIV>
<DIV><STRONG>- Ouest France - 02 avril 08 : Malaises sur le chantier du réacteur EPR<BR><BR></STRONG>Le chantier de construction du nouveau réacteur nucléaire EPR à la centrale de Flamanville en janvier 2008. : Jean-Yves Desfoux<BR><BR>La construction du nouveau réacteur de la centrale de Flamanville est moins idyllique qu'annoncé. L'autorité de sûreté nucléaire pointe, notamment, des soucis importants dans le coulage du béton.<BR><BR>CHERBOURG. - « Depuis le mois de décembre, nous avons coulé 40 000 m3 de béton. Mille personnes travaillent sur le chantier aux côtés de soixante-dix employés EDF », indique le service communication d'EDF. Quant aux opérations de formation et d'embauches locales, elles se déroulent « au mieux. En BTP, nous avons atteint tous nos objectifs et réussi à recruter 50 % de locaux », souligne Jehan Eric Winckler, coordonnateur du grand chantier. Par ailleurs, « la nouvelle route d'accès au sud et la
 future cale de déchargement des colis lourds sont en bonne voie ».<BR><BR>L'accueil des salariés extérieurs ne poserait pas davantage de problèmes. « Je suis même surpris par les capacités d'accueil des infras-tructures du Cotentin », déclare Jehan Eric Winckler. Même satisfaction à la Chambre de commerce de Cherbourg, où le président, Jean-Claude Camus, se félicite de l'efficacité du site Internet interentreprises. 80 millions d'euros ont été injectés localement en 2007. En résumé, tout va bien...<BR><BR>Cette version positive mérite quelques bémols. Le zèle à couler du béton en vitesse n'est pas du goût de l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire). Lors de son inspection du 5 mars sur la construction du radier de l'îlot nucléaire, l'ASN a découvert que « la qualité du ferraillage n'était pas satisfaisante ». L'Autorité de sûreté pointe également « des insuffisances dans le contrôle technique exercé par le
 groupement 'Bouygues, Quille et Baudin-Châteauneuf' et dans la surveillance des activités exercées par EDF. »<BR><BR>Le rappel à l'ordre est sévère : « Je demande à EDF de m'indiquer pourquoi la phase de bétonnage a pu être lancée avec un ferraillage partiellement non conforme », explique Thomas Houdré, chef de la division nucléaire de Normandie. « Notre intervention a permis de corriger le défaut avant bétonnage, mais il est anormal qu'EDF n'ait pas constaté, elle-même, ce défaut. »<BR><BR>« La sécurité est à cran »<BR><BR>Greenpeace ne manque pas de relever ces dérives. « Rappelons qu'il s'agit du béton qui doit assurer directement la sûreté du réacteur et du stockage des combustibles irradiés », déclare son porte-parole, Yannik Rousselet. Le rythme soutenu pose aussi question à la CGT, exclue de toute les réunions de chantier. « Il existe un réel climat de tension sociale », constate Jacques Tord, délégué
 cégétiste. « Le recours à l'intérim est beaucoup trop élevé et l'esprit sécuritaire prend le pas sur le dialogue social. »<BR><BR>« On est à cran », confirme, sous le couvert d'anonymat, un des membres du service de gardiennage. « Nos conditions de travail sont déplorables : équipements défaillants, horaires élastiques, disparités salariales avec la centrale nucléaire, tenues inadaptées aux mauvaises conditions météorologiques... » Sur les 27 agents chargés de surveiller le chantier nucléaire, onze sont employés en CDD. « Certains craquent et font de la dépression ».<BR><BR>Pour la CGT, « EDF est victime du syndrome de l'EPR finlandais. » Lancée en 2005, la construction de ce premier réacteur EPR connaît bien des déboires. Le chantier a deux ans de retard et affiche un surcoût de 1,3 milliard qui portera la facture à 4,5 milliards d'euros. Pour Flamanville, Pierre Gadonneix, le PDG d'EDF, ne cache pas qu'il faut
 aussi s'attendre à un dépassement, sans toutefois en préciser le montant. <BR><BR>Jean-Pierre BUISSON<BR><BR>************<BR><BR><STRONG>- AFP - 30 mars 08 : Plus de 10.000 personnes à Gérone contre la ligne THT franco-espagnole <BR></STRONG><BR>Plus de 10.000 personnes ont manifesté dimanche à Gérone (nord-est de l'Espagne) contre le projet de ligne à très haute tension (THT - 400.000 volts) transpyréenne franco-espagnole, a constaté un journaliste de l'AFP. <BR><BR>Le nombre de participants était de 12.000 selon les organisateurs et de 10.000 selon la police.<BR><BR>1.500 d'entre eux étaient français selon la police, 3.000 selon les organisateurs.<BR><BR>Une forte délégation d'élus locaux français de gauche étaient également présents lors de ce rassemblement, organisé sous le slogan "Non à la THT, ni ici ni ailleurs", qui a commencé vers 09H30 GMT dans le centre historique de Gérone.<BR><BR>La musique et la danse de groupes
 folkloriques catalans ont rythmé le défilé, précédé par un bouc à quatre cornes, présenté comme un exemple de dégénérescence génétique qui pourrait être provoquée par l'émission d'ondes électromagnétiques émises par les THT.<BR><BR>Les pancartes des manifestants reprenaient d'autres mots d'ordre en catalan comme "Assez de mensonges, non à la THT" et "Les affaires d'une minorité sont des dommages pour beaucoup".<BR><BR>Une manifestation similaire avait eu lieu le 1er mars à Perpignan (sud-ouest de la France). Elle avait également rassemblé plus de 10.000 personnes.<BR><BR>Les anti-THT refusent de considérer comme inéluctable la ligne transpyrénéenne catalane, destinée selon ses promoteurs à alimenter en électricité le futur TGV Perpignan-Barcelone, la zone frontalière au sud des Pyrénées et à abaisser le prix de l'énergie.<BR></DIV></div><br>



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