<html><head><style type="text/css"><!-- DIV {margin:0px;} --></style></head><body><div style="font-family:arial, helvetica, sans-serif;font-size:10pt"><DIV></DIV>
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<DIV class=leadDoc id=page>Libération - Mercredi 15 novembre 2006 - Scandinavie de notre correspondante - Anne-Françoise Hivert</DIV>
<DIV class=leadDoc>Nucléaire. Trois mois après un court-circuit à Forsmark, un incendie oblige le site de Ringhals à fermer.</DIV>
<DIV class=leadDoc><FONT face=Arial size=2></FONT> </DIV>
<DIV class=titreDoc id=page><STRONG><FONT face=Arial size=5>Les centrales suédoises pètent les plombs</FONT></STRONG></DIV>
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<DIV class=firstPara id=page>C'est une vraie série noire pour les centrales nucléaires suédoises. Dans la nuit de lundi à mardi, une explosion a provoqué l'incendie d'un transformateur de courant près d'un des réacteurs de la centrale de Ringhals, au sud de Göteborg.</DIV>
<DIV class=paragraphDoc id=page>L'installation, reliée à l'une des turbines, a pris feu peu après minuit, pour des raisons encore inconnues. Le système de sécurité s'est aussitôt déclenché. Le réacteur a été arrêté. <EM>«Tout a fonctionné comme il fallait» </EM>, affirmait hier le porte-parole de la centrale. Sauf que ça commence à faire beaucoup pour le royaume nordique.</DIV>
<DIV class=paragraphDoc id=page>Le 25 juillet, un court-circuit dans le réseau électrique en bordure d'un des réacteurs de la centrale de Forsmark, située à 150 km de Stockholm, avait révélé des défaillances dans le système d'arrêt d'urgence. Seuls deux des quatre générateurs de secours qui auraient dû s'enclencher pour alimenter le système de refroidissement du réacteur s'étaient allumés automatiquement.</DIV>
<DIV class=paragraphDoc id=page>Classé de niveau 2 sur l'échelle d'Ines <EM>(International Nuclear Event Scale) </EM>qui en compte sept, l'incident avait été qualifié de <EM>«très sérieux» </EM>par l'organisme suédois de l'inspection de la sûreté nucléaire (SKI). Par mesure de sécurité, la moitié du parc nucléaire suédois était restée immobilisée pendant plus d'un mois. Quant à la centrale de Forsmark, elle a dû attendre début octobre pour redémarrer ses réacteurs. C'était sans compter une nouvelle série de problèmes : des coupures d'électricité pour Forsmark 1 et une fuite du radiateur pour Forsmark 2, toujours à l'arrêt aujourd'hui.</DIV>
<DIV class=paragraphDoc id=page>Comme si cela ne suffisait pas, l'organisme suédois de l'inspection de la sûreté nucléaire vient d'annoncer qu'il avait porté plainte près le procureur d'Uppsala contre la direction de la centrale. Une première en Suède. Le SKI dit avoir constaté une suractivité de l'un des réacteurs de mars à avril. Il aurait signalé l'irrégularité à la direction de la centrale. Mais celle-ci aurait ignoré la mise en garde.</DIV>
<DIV class=paragraphDoc id=page>La centrale de Ringhals avait échappé à la fermeture, après l'incident du 25 juillet. Mais l'incendie de lundi soir devrait maintenir le réacteur 3 à l'arrêt plusieurs jours. Coût : 10 millions de couronnes (plus de 1 million d'euros) par jour. Le réacteur fournit à lui seul 5 % de l'électricité produite en Suède.</DIV></DIV>
<DIV style="FONT: 10pt arial"> </DIV></DIV></DIV><BR></DIV></div><br>
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