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<TITLE>COM. PRESSE - ANNULATION DU DEBAT PUBLIC SUR L'EPR</TITLE>
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<FONT FACE="Verdana, Helvetica, Arial"><SPAN STYLE='font-size:12.0px'><I>Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 720 associations<BR>
Site internet : www.sortirdunucleaire.fr<BR>
</I><BR>
<FONT COLOR="#800000"><B>Communiqué de presse du lundi 17 octobre 2005<BR>
</B></FONT><B>Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande l'annulation du Débat public... et de la construction de l'EPR.<BR>
</B><BR>
Le Réseau "Sortir du nucléaire" se félicite de la décision de la Commission du Débat public d'annuler la séance d'ouverture du Débat sur le réacteur nucléaire EPR, prévue le 19 octobre à Cherbourg.<BR>
<BR>
En effet, ce "débat" est entaché par la censure et l'opacité :<BR>
</SPAN></FONT><BLOCKQUOTE><FONT FACE="Verdana, Helvetica, Arial"><SPAN STYLE='font-size:12.0px'> <BR>
- censure de la contribution écrite du Réseau "Sortir du nucléaire",<BR>
- refus de l'Etat de déclassifier le Document confidentiel défense qui reconnaît la vulnérabilité de l'EPR face à un crash suicide.<BR>
- par ailleurs, faut-il le rappeler, la décision de construire l'EPR a été prise par EDF et votée par les parlementaires avant même le débat public qui est donc une parodie de démocratie. <BR>
</SPAN></FONT></BLOCKQUOTE><FONT FACE="Verdana, Helvetica, Arial"><SPAN STYLE='font-size:12.0px'><BR>
Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande conjointement :<BR>
</SPAN></FONT><BLOCKQUOTE><FONT FACE="Verdana, Helvetica, Arial"><SPAN STYLE='font-size:12.0px'> <BR>
- à la Commission du Débat public d'assumer jusqu'au bout sa décision courageuse en annulant totalement et définitivement (*) le "débat public" sur l'EPR.<BR>
- à l'Etat, actionnaire à 100% de l'entreprise EDF, d'annuler la décision de construire le réacteur EPR<BR>
</SPAN></FONT></BLOCKQUOTE><FONT FACE="Verdana, Helvetica, Arial"><SPAN STYLE='font-size:12.0px'><BR>
Face à la montée du prix de l'énergie et au réchauffement climatique, la seule voie d'avenir est de mener de front trois chantiers majeurs :<BR>
</SPAN></FONT><BLOCKQUOTE><FONT FACE="Verdana, Helvetica, Arial"><SPAN STYLE='font-size:12.0px'> <BR>
- efficacité énergétique <BR>
- économies d'énergie <BR>
- développement massif des énergies renouvelables.<BR>
<BR>
</SPAN></FONT></BLOCKQUOTE><FONT FACE="Verdana, Helvetica, Arial"><SPAN STYLE='font-size:12.0px'>Le nucléaire, qui ne permet en rien de répondre aux problèmes majeurs auxquels est confrontée la planète, aggrave la situation en ajoutant ses propres problèmes : risques d'accidents, déchets radioactifs, prolifération...
</SPAN></FONT>
<P ALIGN=CENTER>
<FONT FACE="Verdana, Helvetica, Arial"><SPAN STYLE='font-size:12.0px'>
</SPAN></FONT>
<P>
<FONT FACE="Verdana, Helvetica, Arial"><SPAN STYLE='font-size:12.0px'><B>Contact presse : 06 64 100 333.<BR>
</B> <BR>
(*) Le 5 janvier 2004, la commission du Débat public sur la "super rocade" bordelaise démissionnait, la décision ayant été prise par l'Etat avant le Débat, comme aujourd'hui pour l'EPR. <BR>
<BR>
<HR ALIGN=CENTER SIZE="3" WIDTH="95%"></SPAN><FONT COLOR="#800000"><FONT SIZE="4"><SPAN STYLE='font-size:14.0px'><B>Agence France Presse (AFP)<BR>
</B></SPAN></FONT></FONT><FONT SIZE="4"><SPAN STYLE='font-size:14.0px'><BR>
</SPAN></FONT><SPAN STYLE='font-size:12.0px'><B>Débat public sur le nouveau réacteur nucléaire EPR : 1ère réunion annulée<BR>
</B><BR>
17/10/2005 - AFP - La première réunion du débat public sur le nouveau réacteur à eau sous pression (EPR), qui devait se tenir le 19 octobre à Cherbourg, a été annulée, a-t-on appris lundi auprès des organisateurs, la Commission particulière du débat public (CPDP).<BR>
"La réunion du 19 octobre à Cherbourg est annulée", a annoncé la CPDP sur son site internet, sans plus de détail. Aucun responsable ne pouvait être joint au téléphone lundi matin.<BR>
Les 23 réunions publiques, prévues pendant quatre mois (19 octobre 2005 au 18 février 2006) dans toute la France devaient permettre de traiter notamment quatre grands thèmes liés à l'EPR : la politique industrielle, les besoins en électricité, l'impact socio-économique et la maîtrise des risques.<BR>
Avant même l'ouverture des débats, la plupart des organisations anti-nucléaires avaient fait savoir qu'elles refuseraient d'y participer en dénonçant un manque de transparence du gouvernement et des industriels.<BR>
Le réseau "Sortir du nucléaire" a en effet contesté le fait que sa contribution au cahier collectif, qui servira de support aux débats, ait été censurée parce qu'elle faisait référence à un document classé "confidentiel défense qui montre la vulnérabilité de l'EPR face à un crash (d'avion) suicide".<BR>
"Sortir du nucléaire" avait donc refusé de participer au débat, tout comme cinq organisations écologistes (Greenpeace, France Nature Environnement, Les Amis de la Terre, Agir pour l'Environnement et Réseau action climat). Ces dernières estimaient inutile "un débat n'apportant pas toutes les réponses aux citoyens". Les Verts avaient aussi considéré qu'il était "assez vain" de participer au débat public.<BR>
Le réacteur EPR, un projet franco-allemand développé depuis 1992 par Siemens et Areva, est destiné à prendre progressivement le relais des 58 réacteurs qui équipent actuellement les 19 centrales nucléaires françaises. En France, un premier exemplaire doit entrer en fonctionnement en 2012 à Flamanville (Manche).<BR>
</SPAN></FONT><FONT SIZE="5"><FONT FACE="Times, Times New Roman"><SPAN STYLE='font-size:16.0px'> <BR>
<B><HR ALIGN=CENTER SIZE="3" WIDTH="95%"></B></SPAN></FONT></FONT><B><FONT COLOR="#800000"><FONT FACE="Verdana, Helvetica, Arial"><SPAN STYLE='font-size:12.0px'>Communiqué de presse du 17 octobre 2005<BR>
de Global Chance (association de scientifiques)<BR>
et du GSIEN (Groupement de scientifiques pour l’information sur l’énergie nucléaire)<BR>
</SPAN></FONT></FONT></B><FONT FACE="Verdana, Helvetica, Arial"><SPAN STYLE='font-size:12.0px'><BR>
Dans le cadre des deux débats organisés par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) relatifs, l'un à l'implantation d'un réacteur nucléaire EPR à Flamanville et l'autre à la gestion des déchets et matières nucléaires, le Gouvernement a adressé une réponse négative à la demande d'expertise indépendante complémentaire sur la question de la sécurité des installations et activités nucléaires, et de sa protection par le "secret défense", formulée à l'initiative de la CNDP.<BR>
Devant cette "fin de non recevoir", la plupart des associations environnementales porteuses d’interrogations et inquiétudes légitimes de nos concitoyens ont annoncé leur décision de ne plus participer à ces débats.<BR>
Le refus d'information des pouvoirs publics comme le départ de ces protagonistes essentiels du débat vident de sens et d'utilité la poursuite des débats.<BR>
Nous avons jusqu'ici participé activement en tant qu'experts indépendants à la préparation de ces débats comme à leurs premières manifestations dont nous avons vivement apprécié l’organisation et la qualité. <BR>
Nous portons aussi à l’actif de la CNDP une avancée sur la levée du secret industriel. En effet, par une convention signée entre elle, EDF et le GSIEN, il a été possible de consulter des parties du rapport provisoire de sûreté de l'EPR et d'avoir des réunions de travail avec les spécialistes d'EDF, de l'IRSN et de la DGSNR.<BR>
C'est pourquoi ce refus d'expertise complémentaire sur les risques nous interpelle, car rien ne le justifie. Nous décidons, donc, devant ce "blocage" du dialogue par décision gouvernementale, d'interrompre toute participation à ces débats.<BR>
<BR>
<B>Signataires : <BR>
<BR>
Benjamin Dessus, Bernard Laponche, experts de Global Chance, <BR>
Yves Marignac, directeur de WISE-Paris,<BR>
Monique Sené, Raymond Sené, experts du GSIEN <BR>
Michèle Rivasi, fondatrice de la CRII-RAD<BR>
Pierre Barbey et David Boilley, conseillers scientifiques de l’ACRO<BR>
</B></SPAN></FONT><B><FONT SIZE="5"><FONT FACE="Times, Times New Roman"><SPAN STYLE='font-size:16.0px'><HR ALIGN=CENTER SIZE="3" WIDTH="95%"></SPAN></FONT></FONT><FONT COLOR="#800000"><FONT FACE="Verdana, Helvetica, Arial"><SPAN STYLE='font-size:12.0px'>Communiqué de presse de l’ACRO du </SPAN></FONT></FONT><FONT FACE="Verdana, Helvetica, Arial"><SPAN STYLE='font-size:12.0px'><FONT COLOR="#7F0000">17 octobre 2005<BR>
</FONT><FONT COLOR="#800000">(Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest)<BR>
</FONT><BR>
Débat sur l’EPR : le secret est inacceptable<BR>
</SPAN></FONT></B><FONT FACE="Verdana, Helvetica, Arial"><SPAN STYLE='font-size:12.0px'><BR>
Comme de nombreuses autres associations, l’ACRO se retire du débat sur l’EPR suite au refus des autorités d’assurer la tansparence en terme de sûreté nucléaire, alors que dans d’autres pays ces informations sont accessibles. Il nous parait indispensable d’éclairer pleinement le citoyens (et en particulier les populations riveraines d’installations nucléaires) sur la globalité et l’exhaustivité des risques – y compris les risques externes – auxquels ils seront confrontés au quotidien.<BR>
<BR>
L’ACRO s’est donné pour mission de permettre à chacun de peser sur les choix technoscientifiques liés au nucléaire. C’est à ce titre, qu’elle s’est engagée dans les débats publics lancés par la Commission Nationale de Débat Publique sur les sujets sensibles des déchets nucléaires et du projet de réacteur EPR. L’association a participé à plusieurs tables rondes et a produit des « cahiers d’acteurs » comme contribution pour alimenter les réflexions, conformément à notre démarche associative et citoyenne habituelle. Sans pourtant être dupe sur la portée réelle de ces débats, nous pensons que toute occasion est bonne à prendre pour tenter d’aller vers plus de démocratie participative, c'est-à-dire une démocratie réelle impliquant les citoyens dans tous les processus de décision et le plus en amont possible.<BR>
<BR>
Déjà inquiète à l’origine par la précipitation d’EdF à lancer ses appels d’offre, certaines déclarations gouvernementales et le vote du parlement sur le choix de l’EPR antérieurement à l’ouverture des débats publics, l’ACRO constate aujourd’hui que le secret est opposé pour l’accès à certaines sources d’informations. Le nucléaire continue d’être un monde à part à la fois quant à la gestion des risques mais aussi quant à la possibilité pour des citoyens de porter un regard indépendant sur cette maîtrise des risques. Ce n’est malheureusement pas nouveau et l’incapacité de nos gouvernants à sortir de leurs tiroirs le projet de loi sur la transparence nucléaire en est une illustration.<BR>
<BR>
Dans ces conditions, l’ACRO vient de décider de se retirer officiellement de son engagement à participer aux débats publics. Les membres de notre association pourront continuer à être présents s’ils le souhaitent mais ils ne s’y exprimeront qu’à titre personnel. Nous avons apprécié la qualité de nos relations avec les CPDP et constaté que leur volonté de mener un réel débat public et citoyen est entière. Mais force est de constater une fois de plus qu’il y a « un Etat dans l’Etat » qui est peu démocratique.<BR>
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</SPAN></FONT>
</BODY>
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