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<DIV style="FONT: 10pt arial">----- Original Message -----
<DIV style="BACKGROUND: #e4e4e4; font-color: black"><B>From:</B> <A
title=nicole.roelens@wanadoo.fr
href="mailto:nicole.roelens@wanadoo.fr">nicole.roelens</A> </DIV>
<DIV><B>To:</B> <A title=isana@dna.fr href="mailto:isana@dna.fr">Isabelle
Nassoit</A> ; <A title=Denis.CHEISSOUX@radiofrance.com
href="mailto:Denis.CHEISSOUX@radiofrance.com">CHEISSOUX Denis</A> ; <A
title=redac.colmar@dna.fr href="mailto:redac.colmar@dna.fr">DNA</A> ; <A
title=redaction-co@alsapresse.com
href="mailto:redaction-co@alsapresse.com">S.Redaction Colmar</A> ; <A
title=thomascalinon@yahoo.fr href="mailto:thomascalinon@yahoo.fr">Thomas
Calinon</A> </DIV>
<DIV><B>Sent:</B> Wednesday, June 08, 2005 11:12 AM</DIV>
<DIV><B>Subject:</B> communiqué STOP FESSENHEIM</DIV></DIV>
<DIV><BR></DIV>
<DIV><FONT face=Arial size=2>Au nom du Ciollectif Stop Fessenheim, je vous prie
de bien vouloir publier le communiqué ci-après qui fait suite au publi-reportage
sur la centrale de FESSENHEIM paru dans la presse régionale. </FONT></DIV>
<DIV><FONT face=Arial size=2>Avec mes remerciements anticipés</FONT></DIV>
<DIV><FONT face=Arial size=2>Nicole Roelens </FONT></DIV>
<DIV><B><FONT size=4>
<P align=center>COMMUNIQUE DE PRESSE du collectif </FONT><FONT size=5>Stop
Fessenheim:</P>
<P align=center>La sûreté nucléaire à Fessenheim: information ou propagande
?</P>
<P align=center></P></FONT>
<P> </P></B>
<P>Le dimanche 5 juin EDF a fait paraître dans la presse régionale, une page que
Monsieur Sanchez Directeur de la Centrale nucléaire de Fessenheim appelle de
reportage et d'information. En fait c'est un publi-reportage, c'est à dire une
publicité dont le contenu ressemble à de l'information, mais n'est en fait
qu'une action de marketting préparée par les services de communication de
l'entreprise et visant à améliorer son image dans le public. La page de
publicité du 5 juin porte sur la sûreté nucléaire. Monsieur Sanchez dit à juste
titre que nombreux sont les habitants de communes environnantes (il pourrait
rajouter toute l'Alsace, les pays de Bade et de Bâle) qui souhaitent plus
d'informations. En réponse, il leur fournit des tranquillisants.</P>
<P>A propos de la série de dysfonctionnements qui ont eu lieu ces deux dernières
années, il nous dit que ce sont de simples " écarts" ou tout au plus des
"anomalies" même pas des incidents. Les douze salariés contaminés suite à
l'introduction accidentelle de résine dans les circuits apprécieront. A la
centrale on ne parle pas d'accidents du travail, cela pourrait donner une
mauvaise image de la sûreté des installations ! </P>
<P>Tout selon la direction est en parfait état de marche, dans un stricte
respect des normes. Et les normes anti-sismiques? Monsieur Sanchez, ne
font-elles pas partie des règles de conformité à respecter ? Ne sont-elles pas
prioritaires ? Vous avez tout fait pour contre-carrer l'avis des experts et pour
minimiser l'importance du risque sismique à Fessenheim, malgré les conclusions
des spécialistes faisant état d'un sous-sol qui démultiplierait les effets d'un
tremblement de terre. Vous affirmez que la sûreté passe avant tout, pourtant
vous avez refusé la mise aux normes dont le côut est trop élevé compte tenu de
l'ancienneté des installations.</P>
<P>Vous ne voulez pas envisager les risques de rupture de la digue et
d'inondation de la centrale aux conséquences gravissimes. Vous avez décider de
faire élever seulement des petites buttes de terre autour de la centrale, tout
juste bonnes à cultiver des asperges. Elles seraient balayées en cas
d'inondation. Monsieur Walter du Conseil Général a été scandalisé, comme nous,
par l'aspect dérisoire de votre réponse au problème . </P>
<P>Tout est sous contrôle dans tous les domaines selon vous, mais qu'en est-il
des fissures de la cuve ? on ne pourra le savoir qu'à la prochaine visite
décennale. Si rien ne se passe d'ici là. La centrale ferait-elle mieux face à
une élévation prolongée de la température qu'en aôut 2003 ? on le saura à la
prochaine canicule. </P>
<P>Les inspecteurs vérifient surtout les documents tenus à jour par les
salariés, fort bien mais beaucoup de choses n'apparaissent pas dans les
paperasses. La maintenance "joue dites vous un rôle essentiel dans la fiabilité
des matériels" malheureusement ce rôle essentiel est de plus en plus confié à la
sous -traitance. Peu à peu les salariés de Fessenheim perdent la connaissance du
matériel qu'ils ont entre les mains. Est cela votre conception du
professionnalisme ?Toutes les tâches où les travailleurs sont le plus exposés
aux irradiations sont également sous traitées, cela permet "d'ignorer" les
conséquences médicales à long terme de cette exposition . </P>
<P>La volonté de minimiser, de banaliser les risques d'accident est apparue de
manière caricaturale le 19 mai, lors de l'exercice de simulation d'accident à la
centrale. Le périmètre de dangerosité pris en compte autour de la centrale était
de 2 km. De qui se moque-t-on ? Les pompiers prenaient des mesures de
radio-activité dans leur tenue habituelle, comme s'il s'agissait de mesurer un
degré d'hygrométrie ! La Mairie de Fessenheim a été avertie de l'accident des
heures après le début de l'exercice, si l'accident avait été réel , il aurait
déjà été bien trop tard pour que les habitants prennent les fameuses pilules
d'iode. Sans parler des habitants hors de ce périmètre factice. Nous conseillons
d'ailleurs à tous les alsaciens d'aller demander à leur Maire où se trouvent les
stocks de pilules d'iode qui ont été distribué en grand secret par la DDASS.</P>
<P>La revue scientifique Science et Vie a publié en mars 2004, un dossier à
propos de la volonté d'EDF de prolonger la vie des centrales de 30 à 40 ans. Ce
dossier s'intitule : "Quand EDF prend ses désirs pour des réalités" Il relève
tous les points critiques d'usure et toutes les inquiétudes légitimes qu'on peut
avoir sur la fiabilité des vieilles centrales. </P>
<P>Le risque d'accident majeur existe bel et bien, c'est pourquoi nous nous
opposons à la prolongation de la centrale de Fessenheim 10 ans de plus et nous
demandons à tous les élus alsaciens de s'informer sur l'état réel de la centrale
sans se laisser bercer par les discours publicitaires. Nous rappelons que les 5
associations membres de la commission locale de surveillance ont pris position
en février 2003 pour l'arrêt définitif de la centrale, qu'Armand Yung député PS
a fait une intervention à l'Assemblée Nationale pour demander également la
fermeture en précisant qu'en cas d'accident nucléaire, personne ne pourrait dire
qu'il ne savait pas !</P>
<P>N.Roelens porte parole du collectif StopFessenheim</P>
<P> </P>
<P> </P>
<P><FONT face=Arial size=2></FONT></P></DIV></BODY></HTML>